1. Les démons de Noémie (7)


    Datte: 11/01/2019, Catégories: Partouze / Groupe

    ... suivre vraiment déchirait le silence à grands coups d’explosions. Noémie était perdue dans ses pensées. Elle se remémora tout ce qu’elle avait vécu mais en essayant de le relier à Olivier. Verdier et Géraldi ? Pas de lien. Ses collègues de boulot, oui… Brandier ? Aucun. Les chasseurs, non plus et Paul… Tout cela n’avait pas de sens. Elle devait faire quelque chose pour avancer et comprendre. Mais quoi ? Le lendemain, Noémie descendit à la cuisine, vêtue d’une chemise blanche qui s’arrêtait à peine sous ses fesses et une paire de tongs. Sans rien d’autre. Elle prépara le café et attendit qu’André revint avec le pain. Olivier dormait encore. L’oncle eut l’air surpris lorsqu’il rentra dans la pièce où commençait à flotter une bonne odeur de café frais. Il n’était pas seul. Derrière lui, un homme rondouillard au visage porcin tenait dans sa main une bouteille de vin rouge. Il avait les cheveux blancs plaqués en arrière et son visage pourpre arborait un sourire vicieux. Il portait une chemise bleue à carreaux blancs et un jean noir. Aux pieds, des baskets blanches. — « C’est Vigouroux, le poissonnier du village. », dit André à la jeune femme. — « Enchanté, jeune demoiselle. », fit le rondouillard d’un ton mielleux. — « Elle, c’est Noémie, la compagne de mon neveu. » Elle s’approcha pour serrer la main de l’inconnu mais celui-ci lui fit deux bises en frôlant ses lèvres. Il en profita pour la regarder de haut en bas et admirer les jambes longues et dorées de la jeune philippine. — ...
    ... « Il est où, le Olivier ? », demanda Vigouroux. — « Il dort encore », répondit Noémie, un peu troublée par ce nouveau venu. Elle n’avait pas prévu ça. Elle avait juste voulu « allumer » l’oncle devant son compagnon pour voir sa réaction et provoquer peut-être quelque chose. Mais là, son plan tombait à l’eau. L’homme la dévorait des yeux et la jeune femme commença à mouiller. Vigouroux s’en aperçut et se demanda comment il allait bien pouvoir profiter de la situation. André ne remarqua rien, et servit le café à tout le monde. — « Vous êtes là pour le week-end  ? », demanda le poissonnier. — « Oui, on repart ce soir ». — « Vous connaissez le petit chai à bois, à côté de la maison ? » — « Non, pourquoi ? » — « Ah il faut le voir, il y a des objets d’époque dedans. » — « Ah, je ne savais pas... », fit la jeune asiatique, un peu inquiète. — « Tiens ben, voilà mon neveu, Kevin qui arrive. On peut y aller ensemble, hein ? », s’exclama Vigouroux. Le dénommé Kevin devait avoir dix-huit ans. Il était gros, comme son oncle, et roux. Son visage rond et blanchâtre était constellé d’autant de tâches de rousseur que de boutons d’acné. Ses petits yeux noirs globuleux ne reflétaient pas l’intelligence et lui donnait un air totalement stupide. Vêtu d’un t-shirt blanc et d’un pantacourt gris, il avait le même air porcin que son oncle… Noémie ne savait pas qu’ André avait pris l’habitude d’inviter Vigouroux prendre le café le dimanche matin, tandis que sa femme se rendait à la messe. Ce week-end ...
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