Severin est « out-sourcé » - Histoires de Sexe

Severin est « out-sourcé »

... contempler les atouts de la soubrette, mais le regard du monsieur, certes trouble, reste baissé sur son assiette. Le plus étonnant est que Severin a surpris la même attitude chez Madame. ---------------------------------------------- Le lendemain, les cours commencent. Florence Hill est une jeune fille indolente mais Severin a décidé de rester concentré et mesuré. Chez elle, Florence prend de l’assurance et elle s’amuse à provoquer son professeur. Mal à l’aise, il décide de lui donner un long devoir et la laisse seule. De plus, les provocations et bravades de la jeune fille ne font que réveiller les rêves nocturnes qui ont troublé la nuit de Severin. En sortant de la salle, il voit passer madame Hill, resplendissante dans une tenue d’équitation. Il la regarde descendre l’escalier, les cheveux tirés en arrière, les bottes résonant sur les marches. Son regard est remonté sur les reins de la dame, moulés par le jodhpur, lorsqu’elle se retourne brusquement, un sourire nullement surpris aux lèvres. Il marque un arrêt devant la silhouette de cette femme, son assurance. Elle remonte vers lui, en souriant, alors qu’il tente de ne pas regarder la poitrine qu’épouse un corsage bien serré dans le pantalon. — Bonjour, monsieur. Ma fille se montre toujours aussi indisciplinée ? Elle est terrible, et mon mari et moi-même nous sommes toujours montrés trop doux. Qu’en pensez-vous ? Elle s’est plantée juste devant lui, droite, sentant parfaitement le désir gagner les yeux du jeune ...

... professeur. — Eh bien, je ne sais pas trop…— Pourtant, selon elle et madame Barnier, vous savez faire preuve de fermeté, c’est du moins ce qu’elle m’a assuré lors de notre dernière conversation téléphonique. Il me semble que vous étiez présent d’ailleurs, n’est-ce pas ? Les images se bousculent dans l’esprit de Severin, des images bien trop présentes encore. Cette femme qui lui rappelle cette situation… — Oui, je, j’étais là, en effet.— Madame Barnier ne m’aurait pas dit cela pour vous mettre mal à l’aise, j’espère ?— Oh non ! Je veux dire, je ne pense pas.— Ah, je préfère. Vous savez, cette maison a besoin d’un peu de discipline. Le ton est resté badin, mais le regard de la dame a plongé dans celui de Severin. Elle a bien dit « cette maison », et non juste « Florence », se dit Severin. — Tiens, d’ailleurs, j’oubliais le principal ! Ce disant, elle s’avance encore vers le jeune homme et prend sur la commode placée juste derrière lui la cravache qu’elle y avait laissée. — Parfois, je crois que ma monture ne peut plus s’en passer ! Elle sourit une nouvelle fois et se dirige vers l’escalier, sûre des regards qu’elle provoque. Elle se retourne juste avant de descendre à nouveau. — Venez me voir à l’écurie après votre leçon. Cela pourrait être instructif. Madame Hill laisse Severin plus que confus. Et pendant le reste du cours, il ne cessera de penser à cette conversation. Ce n’est pas possible, cette femme n’a pas voulu dire ce que Severin a compris. Et pourtant, toutes ces allusions… Non. ...