Amours culottés (2)
Datte: 13/08/2017,
Catégories:
Inceste / Tabou
... Europe. Gabriel s’absentait donc assez souvent et ne rentrait plus avant vingt heures chez lui. Il travaillait comme un acharné et se faisait progressivement à ses nouvelles responsabilités. Chaque soir, il était lessivé, se couchait tôt et se forçait presque pour faire l’amour à Line. Leurs relations sexuelles s’appauvrissaient de jour en jour, il en avait conscience et s’en voulait. Il profitait de ses samedi soirs pour essayer de se rattraper, mais ses prouesses et toute sa tendresse d’un jour ne suffisaient pas pour compenser ses mauvaises prestations et sa mauvaise compagnie de toute la semaine précédente. — Je m’en veux parfois d’avoir tout fait pour avoir ce poste, je rentre crevé tous les soirs, je deviens nul, presque irascible et je me sens incapable de te rendre encore heureuse… — Ne dramatise pas tout, Gabriel ; tu me rends heureuse autant que tu le peux, mais tu travailles beaucoup et tu es fatigué. Personne ne t’a dit que le CA exigerait une refonte totale du service qualité, mais je suis certaine que d’ici un an tout ira mieux… Et puis, il faut me laisser le temps de m’y faire aussi. C’est une situation nouvelle pour tous les deux. — Tu as raison… Mais j’ai peur que tu m’en veuilles. — Gabriel, un jour dans ta vie tu as fait un sacrifice pour moi sans te poser de question sur l’avenir, par amour… Si notre couple avait capoté, tu n’aurais pas pu faire marche arrière et reconstruire une famille ailleurs. Alors, aujourd’hui, je peux bien accepter que tu sois ...
... moins disponible et attendre. Un jour, peu de temps avant la naissance de Brice, tu m’as dit que tu voulais bien vivre tranquillement quelques années, mais finir ta carrière avec le meilleur salaire possible. Ton souhait se réalise et personne n’a dit que ce serait facile. Tu es directeur de l’unité de production locale, directeur du secteur qualité pour l’Europe et la France et membre de droit du conseil d’administration. Tu mènes une vie de dingue, fatigante et pleine de responsabilités, mais c’est ce que tu voulais. Je t’ai soutenue et encouragée, alors maintenant, je te dois bien de m’adapter. — Tu es la meilleure épouse du monde… mais je me disais que si refilais à Rémi la direction de l’usine d’ici, nous pourrions aller vivre à Berlin et ce serait plus simple. — Alors là ! Gabriel, il n’en est pas question. Abandonne l’usine si tu veux, mais on n’ira pas à Berlin. Je ne te dis pas ça pour moi, mais pour Brice ! Sans lui, je te suivrais n’importe où, même en enfer, mais Brice fait ses études. Il est plus fragile que tu ne le penses et serait désemparé s’il se trouvait loin de nous ! Il a deux ans d’avance, Gabriel, il est sérieux, travailleur mais, par certains côtés, il est encore très jeune. Par contre, Monsieur Martin, je te connais bien ! Si tu m’as sorti ça comme ça, c’est que c’est déjà fait ; je me trompe ? — Non, le CA se rend bien compte que ce n’est pas tenable, ma place est au siège, pas ici ; je n’ai pas vraiment le choix… Et je savais que tu ne pourrais pas ...