Le voyage de noce de papier africain
Datte: 20/01/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
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... risque de défaillir, il arrête son massage et me retient par la taille. — Mrs Carole doit se reposer un peu. Ce soir, sa peau sera noire comme la mienne, mais dans deux jours, elle n’aura plus rien, elle redeviendra rose. Il prend congé avec son sourire étincelant. Je demande à Soula de rester près de moi. Elle ôte mon soutien-gorge et me passe une tunique. Avec son boubou coloré et ses yeux malicieux, on dirait une poupée. Je lui fais faire un thé que nous dégustons, en papotant. Elle me dit habiter au village, à quelques centaines de mètres du camp, et venir faire le ménage et le linge lorsqu’il y a des chasseurs. Elle a dix-huit ans et est l’aînée d’une fratrie de seize enfants. Elle me précise cependant que son père a quatre épouses dont la dernière a tout juste son âge. Elle sursaute et s’éclipse lorsque Tim rentre, je me précipite vers un petit bureau. Je n’ai aucune envie d’être câline avec lui après ce qu’il vient d’arriver. Je fais mine d’écrire une lettre, Tim se douche, puis ressort en me donnant rendez-vous pour le dîner dans une heure. J’ai un coup de blues : que suis-je venue faire, moi, la petite étudiante plutôt rangée, sous la couverture d’une épouse en CDD d’un homme aussi âgé que mon père, dans cet univers machiste de la chasse africaine ? Vais-je devoir subir encore une dizaine de jours cette ambiance à la Hemingway ? Puis vient l’inspiration : Avec Dino, j’ai finalement, non pas une rivale, mais un rival. Je comprends qu’il monopolise Tim dans la journée. ...
... Mais la nuit, ce dernier est à moi ! Après une longue douche au savon parfumé – je maîtrise maintenant les flux aquatiques irréguliers de la curieuse installation – où j’ai soigneusement évité de mouiller mon hématome, je dénoue le chignon que j’avais depuis mon arrivée et me brosse longuement. Je choisis une petite robe noire aussi simple que coquine : m’arrivant à mi-cuisses, elle dégage intégralement mes épaules, s’arrêtant à la limite de mes aréoles, retenue par un petit cordon élastique. J’expose ainsi clairement les dégâts sur ma peau du recul de la carabine. J’ajoute une ceinture rouge assez large, des escarpins à talons (j’ai bien fait d’en prendre une paire !) et un petit pendentif avec une simple bille d’argent. Je passe au maquillage, que je prononce sensiblement plus qu’à mon habitude (le rouge à lèvres, surtout). Je virevolte devant mon miroir, mon image me plaît : ainsi, je m’imagine davantage à un vernissage mondain à Paris qu’à un dîner de chasseurs en pleine brousse africaine ! Je traverse tant bien que mal, à cause de mes talons, l’espace pour atteindre le bar. Lorsque j’y rentre, en m’apercevant, mes deux chasseurs se taisent d’un coup. Même le boy derrière le comptoir arrête de remplir le verre. Je feins d’ignorer les regards qui m’enveloppent et, le plus naturellement du monde, m’assois au comptoir et commande un Martini. Tim me complimente pour ma beauté et rapproche son tabouret du mien. Il pose une main sur ma cuisse dénudée. Voulant orienter le débat ...