Le dégel
Datte: 20/01/2019,
Catégories:
fh,
extraoffre,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
échange,
yeuxbandés,
confession,
... une copie des vidéos. Oui, j’ai depuis deux semaines, à ma disposition, ces scènes de baise et je n’en ai pas parlé à ma femme. Pourquoi ? Oh, pas par pudeur. Depuis ces quelques jours, le barrage de la pudeur s’est rompu entre nous, et nous parlons de tout, de nos amants, de nos maîtresses, de nos fantasmes, de nos envies les plus secrètes avouées dans l’obscurité propice de la chambre. Mais j’ai honte de l’avoir fait. C’est une vraie violation, un vol, un viol de la vie privée. Profiter de l’occasion d’un mot de passe identifié est une chose ; en profiter pour regarder des vidéos et s’en servir pour baiser une collègue est à la limite excusable. Mais en faire sa propriété en les copiant, c’est innommable. Mais Louis, d’une certaine façon m’a libéré de ce poids car lui aussi a quelque chose de très intime sur moi et sur Anaïs. — Si vous voulez en profiter, vous allez devenir mes complices.— Oui! Oui ! Oui ! C’est le cri du cœur. Valériane n’est pas la dernière. Elle entraîne nos amis dans la pièce où nous avons notre home cinéma avec un vidéoprojecteur qui sature tout un écran de la taille d’un mur. Heureusement, les vidéos sont en HD sinon nous n’aurions obtenu que des ombres aux contours indistincts et des mouvements assez flous. Merci à Louis ! Ils s’installent. Ils me suivent des yeux lorsque je sors la clé USB de ma poche et la glisse dans le connecteur. Le temps qu’elle soit reconnue, que la lampe chauffe, que je baisse l’éclairage, apparaît alors la liste des ...
... fichiers. Par la télécommande, j’en sélectionne un. On entendrait une mouche voler si ce n’était le bruit du ventilateur. Deux petits canapés font face à l’écran. Un peu décalés l’un par rapport à l’autre, et celui où spontanément Anaïs et moi nous sommes installés est en retrait par rapport à celui de nos conjoints. Le récit de Louis, de leurs premières fois en forêt, été 2004, m’a rappelé une vidéo que j’ai visionnée seul une nuit où Valériane dormait. C’est cette vidéo que je lance… On voit Lise attachée par les bras à une branche d’arbre. Le sol est sablonneux. Elle est habillée d’une petite robe d’été, mais surtout elle a les yeux bandés. La caméra la détaille, en silence. Une main semble jaillir de nulle part, certainement Louis qui caresse tendrement le visage. La femme cherche la main en penchant la tête. C’est empreint de délicatesse. On devine un couple amoureux. Pourtant, si j’ai bien compris, quelques jours plus tôt ils étaient sur la corde raide. Le lien serait-il déjà retissé après si peu de temps ? Mais la main descend et palpe avec plus de force le corps de la femme attachée. Les seins, le ventre, les fesses. Et puis elle se glisse sous la jupe, bouge. — Salope, tu mouilles déjà ! Tu es toute excitée.— Chéri, je…— Chut, tais-toi, il me semble que quelqu’un vient… Le champ s’élargit. Des feuillages bougent. Deux hommes en sortent. Ils sont jeunes. L’un d’eux doit être celui qui a été le déclencheur ; l’autre ne fait pas beaucoup plus vieux. Un air de famille. Des ...