1. Her...


    Datte: 23/01/2019, Catégories: ff, hotel, boitenuit,

    ... sais.— Je sais. Elle sortit de la salle de bain, éteignit la lumière et me rejoignit en s’asseyant à l’autre bout du lit. Elle alluma la télé, et commença à zapper. — Ça fait quoi d’avoir bientôt 30 ans ? lui lançai-je avec un petit sourire en coin. Elle me regarda avec ce même petit sourire. — Pourquoi tu me demandes ça, on te paie pour me déprimer ?— En quoi c’est déprimant d’avoir 30 ans ?— En rien… En rien… Continue à me narguer avec ta jeunesse de post-ado…— J’aimerais mieux avoir ton âge…— Ça vient bien assez vite, ne t’en fais pas… Je la regardai de haut en bas… — Ça te dérange, si j’enlève mes bottes ?— Fais comme chez toi.— Toi aussi…— Comment ?— Non, rien… Elle me regarda, interrogatrice, puis secoua la tête. — Je vais prendre ma douche, me dit-elle. Tu peux zapper, si tu veux. Elle se leva, et partit une fois de plus à la salle de bain, en fermant le verrou. Je soupirai, et me mis à l’aise dans le lit, adossée, jambes étendues devant moi, croisées. J’écoutai l’eau commencer à couler et ne pus m’empêcher de l’imaginer, nue. Je me sentis à nouveau toute chose et tentai de me concentrer sur MTV. Mais pour l’avoir déjà vue dévêtue dans le petit écran, je connaissais par cœur ses formes, et mon esprit fut complètement hanté par l’idée du jet d’eau sur sa peau… Je ne fis même pas attention à mes doigts qui commençaient à courir sur ma cuisse, se laissant prendre au genou à mes résilles… Je remontai doucement et passai le bout des doigts sur la peau fine de l’intérieur ...
    ... de ma cuisse, l’autre main tenant toujours la télécommande, n’arrivant pas à s’en défaire… Je fermai doucement les yeux, et laissai le bout de mon majeur effleurer de bas en haut le tissu de ma culotte… Mes cuisses commençaient à se serrer sur ma main quand j’entendis l’eau cesser de couler. Je rouvris mes yeux en panique, me relevai et baissai convenablement ma jupe, en essayant tant bien que mal de reprendre mes esprits… Elle ouvrit la porte et me vit debout devant elle. Je devais faire une drôle de tête… — Ben, qu’est-ce qu’il t’arrive ? demanda-t-elle en rigolant. Elle vit que je ne rigolais pas, alors elle laissa tomber. Ses cheveux pas bien encore secs laissaient couler quelques perles d’eau le long de sa nuque, de ses épaules et de son dos, humidifiant le débardeur qu’elle portait. Je portai mon regard sur la télé et son téléphone sonna. C’était Lana. « Toutes des prénoms qui finissent en A ces américaines », me dis-je pour moi. Elles se donnèrent rendez-vous dans dix minutes dans le hall de l’hôtel pour aller dîner avant d’aller danser. — Tu es prête ? me demanda Kate.— J’ai rien à moi ici… Elle ne répondit pas, et finit de se préparer. On croisa Beth et Janey dans l’ascenseur, et quand on fut toutes rassemblées, on partit à sept dans un taxi Espace jusqu’au Trocadéro. Il nous déposa, et on entra dans un grand restaurant. On nous installa à une table rectangulaire. Je pris place sur le fauteuil contre le mur, Kate vint à mes côtés, l’une des filles à ses côtés, trois ...
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