Her...
Datte: 23/01/2019,
Catégories:
ff,
hotel,
boitenuit,
... et elle sortit la première de la voiture. Les deux taxis nous déposèrent alors, et l’agent des filles déjà sur place vint les chercher aussitôt. On passa devant toute une file à la fois mécontente de se faire précéder et ahurie de voir ces stars débarquer. On nous installa au carré Very Important Pétasses, et une serveuse arriva dans la seconde pour nous offrir des cocktails de bienvenue. Je ne me sentais vraiment pas à ma place, toute cette hypocrisie me donnait envie de gerber. Mais Kate… Alicia et Lana surexcitées nous quittèrent aussitôt pour aller se déhancher dans la masse. Les filles partirent une à une pour s’éclater, et Kate et moi nous retrouvâmes seules. Je me rapprochai d’elle, et on regarda nos copines danser sur une musique à l’évidence trop forte. Une miss passa devant nous, et je vis Kate la mater proprement. D’accord… La nana passa à nouveau et s’approcha. J’allais lui dire gentiment d’aller se faire voir ailleurs quand ce n’est pas Kate qu’elle invita à danser, mais moi. J’aurais refusé si cette dernière ne l’avait pas reluquée, mais là, la vengeance était trop alléchante. Je me levai et suivis la rouquine sur la piste, où se jouait le très sensuel ’California’ de Mylène Farmer. On se déhancha d’abord lentement l’une face à l’autre, puis quand en un coup d’œil je surpris Kate, son verre en main, nous surveiller, je me mis face à elle et la rouquine se colla dans mon dos en posant sa main sur mon ventre et son menton sur mon épaule. Je posai ma main sur la ...
... sienne et nos mouvements prirent une toute autre tournure. Je levai lentement les yeux vers Kate, et la fixai profondément. Les lèvres de la rouquine s’amusaient à me dévorer le cou, mais aux dernières secondes de la chanson je la quittai sans appel, et regagnai le carré. Je me postai devant Kate, et l’invitai à se lever. Elle s’exécuta lentement, en me dévisageant. Je saisis ses mains et les posai sur mes hanches. Je passai les miennes autour de sa nuque, et me mis à onduler sur les murmures suivants de ’My Sweet Prince’ de Placebo. Ses yeux verts détruisaient les miens… L’une de ses mains quitta ma hanche pour rejoindre le creux de mon dos, et le remonter en exerçant une petite pression qui me rapprocha d’elle, et ses lèvres effleurèrent les miennes, avant de s’y abandonner… Nos doigts s’emmêlèrent aux racines de nos cheveux que l’on griffa avec délice, et nos langues se goûtèrent dans un rythme parfait. L’une de mes mains déserta sa nuque pour agripper sa veste en jeans au milieu de son dos et tirer dessus. Elle se recula, glissant sa main le long de mon épaule puis de mon bras, pour me prendre la mienne, et nous embarqua à l’imprévu sur la piste pour informer les filles de notre départ. On eut droit à quelques clins d’œil, mais ce qu’on manqua, ce furent les billets passés de mains en mains, suite aux paris dont on n’avait bien entendu, pas eu connaissance… Une fois sur le trottoir, on examina la route à la recherche d’un taxi. Elle se tourna vers moi et prit mon visage ...