1. Section TG (19)


    Datte: 28/01/2019, Catégories: Transexuels

    35- — Tu t’es bien foutu de ma gueule toi et ta copine, dit Anton d’une voix tranquille. Tu travailles pour qui ? Et il me jeta tous les mouchards que j’avais placés dans la pièce. — Répond ! dit Ludmilla en m’assénant une tape derrière la tête. — Au début j’ai pensé à un concurrent. Mais non, on a chacun notre territoire et ils savent qu’il ne faut pas me chercher. Mais toi tu ne sais pas et tu vas l’apprendre. Cela dit, ça ne va pas te servir à grand-chose. Il éclata de rire. — Mais bon, au moins j’ai pris du plaisir à te sauter. Lud’ fait parler cette pute et ensuite tue-là. Ludmilla m’attrapa par les cheveux et me tira à sa suite, abandonnant mes mules dans le bureau. Elle fit un détour par sa chambre où elle prit un sac, surement des instruments de torture récupérés dans une geôle du KGB, puis elle m’amena dans son antre, la salle de sport. Elle me jeta sur le premier banc de musculation, posa le sac à terre et fouilla à l’intérieur. Elle en ressortit un gode-ceinture monstrueux. D’où diable pouvait-elle tenir un engin pareil ? Et surtout, avec qui s’en servait-elle ? Avec Marie la cuisinière ? Même si elle avait des formes généreuses, ça restait quand même énorme. — Tu as beau aimer te faire enculer, tu vas me supplier d’arrêter. Et tu me diras tout ce que je veux savoir. Je ne répondis pas, essayant de lui monter que j’étais paniquée à l’idée de ce qui m’attendait. Il fallait absolument que je trouve une solution pour sortir de ce pétrin. Ce ne fut que lorsqu’elle ...
    ... passa une jambe dans le harnais que je me décidai à agir. Je me levai d’un bond et lançai mon pied sur son genou. Il plia mais pas dans le sens prévu par la nature. Ludmilla tomba à terre, sans jambe formant un angle bizarre qui me donna un haut le cœur. Elle me regarda, surprise. Visiblement, elle ne s’attendait pas à une riposte de ma part. Mais la guerrière repris le dessus sur la femme. La haine et la colère remplacèrent la surprise sur son visage. Elle se releva sur sa jambe valide et saisit un haltère qu’elle comptait ranger entre mes deux oreilles, marmonnant un truc en russe. Surement quelque chose du genre, « je vais te crever salope ». Mon poing heurta son menton à pleine vitesse et sa tête bascula en arrière. Les vertèbres émirent un craquement sinistre. Ludmilla s’écroula. Définitivement. Je quittai la salle de sport en courant pour arrêter Anton avant qu’ils ne mettent les voiles. Je croisai Marie dans le couloir. — Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle. Mais je ne répondis pas, continuant ma course dans les escaliers que je montai trois par trois. Un cri déchirant monta du sous-sol. J’arrivai dans le bureau où Anton s’évertuait de réduire en confetti des documents compromettants — Alors Lud’, elle a parlé ? demanda-t-il sans se retourner — Un truc en russe, dis-je en répétant phonétiquement les dernières paroles de l’ex membre des forces spéciales. Anton se retourna. — Comment tu as pu ... — Ne jamais se fier aux apparences, jamais, dis-je. — Je note la leçon pour ...
«1234...»