1. Xanths (9)


    Datte: 30/01/2019, Catégories: Lesbienne

    ... dernière question : elle acquiesça. Je lui ordonnai de m’aider à porter Septima : avec le recul, mon ton était un peu rude, mais sur le moment, c’était peut-être mieux comme cela. Nous avions trainé Septima sur un petit kilomètre. J’avais aidé Fahra à passer son bras gauche autour de son cou : elle ne m’avait pas semblé très débrouillarde, plutôt naïve, et surtout fragile, dans tous les sens du terme. Et elle avait du mal à traîner le corps de Septima ; j’étais épuisée, tous les membres de mon corps me tiraient, et pour la première fois depuis mon arrivée à Xanths, j’avais froid. Mais au final, nous trouvâmes l’endroit idéal. *** Septima Ça a été le noir complet. Je me suis réveillée complètement endolorie : j’ai eu mal partout, sur chaque parcelle de mon corps ; et par les dieux, même lorsque je me faisais battre enfant, je n’avais jamais ressentie de douleur semblable. C’est Romane qui m’a réveillé : elle a passé des petites feuilles trempées sur mon front, très froides. Elle a utilisé des feuilles de chênes : elles sont différentes de l’Ancien Monde, ça faisait partie de ce que le nain nous avait appris lorsqu’il était encore en vie ; en les plaçant sur une partie de notre corps, elles permettent de nous soigner en partie. Le résultat n’est pas particulièrement visible tout de suite, mais cela permet d’apaiser la douleur, et d’accélérer la régénération. J’ose à peine imaginer mon état sans elles. Je me suis relevée sur mes coudes, mais la douleur m’a empêché de faire quoi ...
    ... que ce soit de plus. Romane m’a appuyé sur la poitrine, et c’est à ce moment que je me suis rendue compte que j’étais nue : j’ai froncé les sourcils. — Reste allongée, t’es pas en état de te lever. Je ne sais pas si t’étais encore consciente, mais tu t’es fait exploser contre un arbre par l’Obake. J’ai utilisé deux sorts de soins sur ta jambe gauche et ton bras droit, les deux étaient brisés. T’as plus que des blessures mineures, mais dans le doute je préfère pas que tu te lèves. J’ai regardé sur ma droite : Fahra était allongée à même le sol, elle semblait dormir à point fermé. Les rayons du soleil ont réchauffé ma peau. J’ai ressenti un caillou coincé entre ma hanche et le sol. Des souvenirs de la veille ont refait surface. Tout s’est mélangé dans ma tête, et j’ai grimacé. Je ne suis pas arrivée à me rendre compte de l’heure qu’il devait être, donc j’ai demandé : — Ça fait combien de temps qu’on dort, elle et moi ? — Elle ? Deux heures. Toi, trois jours. — Quoi ? gkugllxz — Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? T’aurais vu ton état quand t’as eu fini de t’occuper de l’autre. Je serai morte sur le coup. Je suis retombée sur le dos, me tortillant pour bouger le caillou qui me gênait. Qu’est-ce qu’elle avait dit ? Je m’étais occupée de l’Obake ? J’ai dû la regarder avec un air bizarre, vu qu’elle m’a répondu sur un ton très grave. — Toi et moi il va falloir qu’on parle de ce qu’il s’est passé. L’autre fois, avec les gardes, je n’avais pas rêvé. Il t’est arrivé un truc et je ...
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