1. Lisa et la vie de Château (1)


    Datte: 30/01/2019, Catégories: Divers,

    Lisa et la vie de château Arnault m’avait lancé de nouveaux défis et j’allais avoir un emploi du temps chargé. D’abord une visite à Mme de Siennes, cette grande dame avec laquelle nous sommes en affaire pour un terrain et surtout qui est la mère de deux garçons hors normes, Joslin et Quentin, dont Arnault m’a demandé de m’occuper après me les avoir décrits un soir, pour bien m’exciter et en profiter. C’était là un défi extrême et en plus, Arnault n’avait commandé, d’être « ouverte à tout » avec Mme de Siennes. Une semaine intéressante s’annonçait donc. J’allais être servie, moi qui voulais du changement, du fun, des expériences nouvelles à vivre. Un diner aux chandelles : Après mon passage chez le coiffeur et avec mes lunettes, je ressemblais vraiment à cette petitejeune femme de province sur laquelle « Mme la Baronne », comme disait Arnault, « fantasmait avec une petite idée derrière la tête. » Lorsque je suis rentrée su salon, vers 18h30, je l’ai contacté sur skype et il était très satisfait du résultat. « Bon, voyons comment tu vas t’habiller, maintenant. Il faut faire dans la discrétion vestimentaire. Tu y vas pour faire connaissance et, officiellement, voir si elle veut vraiment poursuivre la vente de son terrain ou pas. Elle semblait d’accord, mais j’ai senti comme un revirement ou un doute, la dernière fois que nous l’avons eue au téléphone.» J’ai choisi deux tenues possibles, le reste était vraiment trop dans le style boîte de nuit et ne pouvait convenir. D’abord, ...
    ... une petite robe d’été, beige, mi longue, sans manche, avec un petit décolleté carré et qui se ferme par une fermeture éclair dorsale. Il a aimé, mais a dit « Fais moi voir l’autre tenue! » C’était une jupe portefeuille en lin qui arrive juste au dessus du genou et que je pouvais porter avec un corsage léger blanc cassé trop transparent à son goût. Il a fait la moue et m’a demandé d’opter pour la petite robe, un petit gilet assorti et mon collier ras de cou de perles blanches. Après je lui ai montré mes escarpins beiges, parfaitement classiques et dont les talons font 5 cm. « Parfait ! Là, tu es vraiment classe ! » Il a ajouté : « Tu dois être timide, attentive, une vraie jeune femme de bonne famille que son mari envoie pour faire connaissance et nouer une relation d’affaire. Si elle te parle du terrain tant mieux, mais tu ne brusques rien, tu la laisses venir, calmement. On verra bien et puis tu dois t’occuper de ses jumeaux terribles. » J’ai hoché la tête et à 19h15, il m’a donné le signal du départ. « Bon, tu y vas, tu me raconteras. » Un dernier petit bisou et la jeune femme de bonne famille est allée à son rendez-vous d’affaire. Une demi-heure après, j’étais sur place et j’ai garé ma voiture dans un grand parc arboré d’une maison des 16ème et 17ème siècles, un grand manoir au bout d’une allée de tilleuls, avec des dépendances, dont des écuries et un chai immense, tout en pierres de taille. C’était très beau, impressionnant, très bien entretenu. La nuit allait bientôt tomber ...
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