1. Effrayant derrière, suite


    Datte: 31/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Effrayant derrière, suite Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre. Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H. ––––––– Résumé : deux copines parlent de cul au sens premier du terme. L’une d’elle se souvient que plus jeune, son père lui achetait toujours de larges vêtements pour cacher son « effrayant derrière », afin que sa fille n’attire pas trop de regards. — Ton père a continué à vouloir te protéger pendant longtemps ? — Ce terme de « cul effrayant » est devenu un running gag entre lui et moi. Maman n’aimait pas ! Ce n’était que de l’humour, malgré tout je le sentais inquiet. Quelques mois plus tard, j’ai compris que ce qu’il m’avait dit ce jour-là au magasin était sincère. J’ai aussi compris pourquoi il m’achetait toujours des fringues aussi larges. C’était pas à cause du courant américain hip-hop. — Et tu acceptais facilement ? — J’avais conscience de mes formes sans avoir conscience de l’attrait qu’elles pourraient avoir. Et consciente ou non, je me suis longtemps foutue d’attirer ou pas. — Ça a bien changé. — Heu, je suis devenue grande ! Le contraire aurait été étonnant. — Quand tu as commencé à grandir, tu ne voyais pas du tout qu’on te matait ? — Je m’en suis aperçue peu à peu, et pendant longtemps ça m’a fait marrer. Je n’ai commencé à ...
    ... trouver ça excitant que bien plus tard. Tu vois : pas si coquine que ça la guêpe. — Tes parents sont pas si terribles. — Surtout, je ne veux pas que papa me vanne une millième fois sur mon « effrayant derrière ». Alors je préfère ne pas m’habiller trop moulant quand je vais les voir. — Est-ce que ton père a eu tort de s’en faire ? — Sur le coup, on en veut toujours à ses vieux. Après coup on pardonne et on les comprend. Jusqu’à mon adolescence, j’étais en baggy, T-shirt XL et casquette. Pourtant, Dieu sait si papa détestait le rap ! L’air de rien il m’a influencé. — Il t’a fait adopter ce look par amour pour toi. Comme c’est chou… — J’ai pas été dupe éternellement. À partir d’un certain âge, tu penses bien, je me suis mise à sortir avec du bien plus sexe. — Il te donnait le droit d’en acheter ? — Au début, j’ai carrément appris la couture pour faire des retouches sur certains futals. Puis j’avais aussi mes petites techniques. Remonter le pantalon le plus haut possible, serrer le nœud à fond. Tout ce que je pouvais pour que la forme se dessine au moins un tout petit peu. — Les parents devraient comprendre que plus ils en font plus on fait l’inverse. Par esprit d’opposition. — Je me suis aussi mise à mieux considérer mon cul. À l’aimer… j’en ai été la première fan ! Puis, voir toutes ces œillades, finalement c’était drôlement chouette. — Il avait peur que ça te rende superficielle. Les filles qui attirent trop de mecs et trop tôt ont tendance à le devenir. — Vu que je ne pouvais pas ...
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