1. Le sommeil des ours


    Datte: 31/01/2019, Catégories: fff, frousses, Collègues / Travail bain, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral init,

    ... rousseur. Allonge-toi sur une serviette, je m’occupe de tout. Je me couchai sur le ventre et attendis avec un peu d’appréhension. Je n’étais pas vraiment habituée à me laisser toucher par d’autres que mes partenaires amoureux. C’était un niveau d’intimité qui me paraissait trop important pour toute personne qui ne partageait pas mon lit. Mais ce n’était qu’un peu de crème solaire, je n’allais pas me montrer désagréable envers ma nouvelle camarade pour si peu. Le tube de crème émit un léger chuintement et une odeur de noix de coco parvint jusqu’à mes narines. Puis je sentis les mains de Léna se poser doucement de chaque côté de ma nuque. J’avais appréhendé le contact. Pour moi, la crème solaire était une horreur froide et vaguement collante dont je me tenais généralement éloignée. Mais ce tube avait dû prendre le soleil dans son sac à dos, et le lait se répandant était tiède sur ma peau. Léna massa longuement mes épaules, appuyant de ses pouces au départ de ma colonne vertébrale, dessinant mes omoplates. Elle descendit avec douceur le long de ma colonne, tour à tour par légères pressions du bout des doigts ou posant sa main entière. Je commençais à me détendre. Je n’avais jamais eu l’occasion, ni même l’envie de profiter d’un massage professionnel, mais j’en comprenais à présent un peu mieux l’attrait. Je fermai les yeux, et profitai de la chaleur du soleil qui caressait déjà mes épaules. J’oubliai la présence de Léna pour simplement ressentir. Des pressions, des frôlements. ...
    ... Les muscles de mon dos se détendaient l’un après l’autre et je décollais peu à peu dans une extase paresseuse de chat gorgé de caresses et de chaleur. Je n’étais pas très loin du ronronnement. Le soleil brûlant dessinait des motifs de kaléidoscope rougeâtres sur mes paupières closes. Je n’étais pas atteinte de cette somnolence dont on parlait souvent, simplement je planais. À la fois l’esprit ailleurs, et en même temps tellement attentive à l’instant présent, à chaque glissement sur ma peau, au bruissement du vent dans les feuilles à travers le brouhaha de la cascade. Au parfum de coco. Un mouvement soudain de Léna me fit presque sursauter, me tirant de mon paradis sensoriel. Elle ôta ses mains du bas de mon dos. Je n’avais pas la moindre idée du temps qu’elle avait passé à me tartiner de crème, peut-être seulement quelques minutes, mais certainement assez pour que je sois protégée. Je remuai, prête à me lever, un peu engourdie, mais Léna posa une main ferme sur mon épaule. — Où est-ce que tu vas ? J’ai pas fini. Il n’y a pas que ton dos qui risque de brûler, petite maligne. Je renonçai à protester. Je dus avouer que je n’étais pas mécontente que la séance se prolonge. Ses genoux frôlèrent ma hanche quand elle pivota. Ses mains trouvèrent mes pieds. — Il faut absolument de la crème sur le dessus du pied, ça grille trop facilement. Et sur la plante, parce que c’est tellement agréable. Elle avait raison, après des jours de marche et de maltraitance, mes pauvres petons frémirent ...
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