Véro à la plage
Datte: 31/01/2019,
Catégories:
fhh,
hplusag,
plage,
... rapports amoureux, c’est « imprévisible » ! Il aime me rendre heureuse et l’être aussi. Il n’y a rien de vraiment défini, pas de rituels, ni de recettes établies. Juste des tendances qui n’ont pas force de loi bien arrêtée. Ainsi, je suis plutôt passive, attentiste… et en l’occurrence, on verra bien ! J’empoigne donc un panier d’une main et les serviettes de bain de l’autre après avoir ajusté mon chapeau de paille et mes lunettes de soleil puis je me lance sur cet étroit chemin de sable. Et s’il est vrai que la récompense est à la mesure de l’effort fourni, alors la journée promet d’être inoubliable ! Mais pour l’instant, il faut se concentrer sur chaque pas dans ce sable mou dans lequel je m’enfonce et qui me donne l’impression de ne pas avancer. Ça monte et ça descend, une dune succède à une autre et ce soleil qui m’écrase de sa chaleur, ça n’en finit et où est passé Jean-Jean en plus ? Ah, le voilà qui vient à moi et me décharge de mon fardeau : — On y est presque, j’ai trouvé un endroit super ! De fait, voilà la mer qui apparaît enfin ! D’un bleu éclatant avec juste quelques minuscules crêtes blanches, une mer de carte postale. Un ultime effort m’amène au sommet d’une dune qui surplombe une bien jolie plage déserte et je comprends bien pourquoi ! L’endroit est vraiment de toute beauté. Mon petit homme a déjà aménagé notre petit nid et je n’ai plus qu’à m’effondrer sur une serviette, bien à l’abri sous le parasol. Une douce langueur m’envahit tandis que, allongée sur le ...
... ventre, je sens des mains délicates me débarrasser de mes vêtements désormais superflus et je sombre dans une agréable somnolence, juste caressée par une brise chaude qui souffle par à-coups. Près de mon visage, les oyats qui ondulent au vent font comme un murmure auquel s’associe le bruit des vagues. Même le piaillement des mouettes participe de cette ambiance sonore relaxante. Je suis bien, totalement détendue, loin de tout, juste là, à me laisser aller, à ressentir cette quiétude, endormie sans vraiment l’être. J’ai une bouffée de reconnaissance pour mon mari qui a su créer, une fois de plus, ce cadre dans lequel je peux me laisser aller. Et si je n’étais aussi alanguie, je lui manifesterais cette tendresse que j’éprouve pour lui. Mais comme s’il avait perçu cet élan, je sens sa main qui vient se poser sur moi, à peine plus perceptible que le souffle chaud et irrégulier de la brise. Elle est à peine présente et ne fait que m’effleurer, se posant de ci, de là, ne s’attardant pas, comme si un élément supplémentaire était venu s’ajouter discrètement à l’ambiance déjà si relaxante. Suis-je vraiment endormie et cette main fait-elle partir d’un rêve ? En tout cas, rêve ou réalité, je goûte ces doux instants et, involontairement, laisse échapper un soupir de bien-être tout en me lovant contre ma serviette. Cette main investigatrice se sent alors autorisée à être plus présente : elle se pose sur le bas de ma jambe qu’elle remonte lentement et délicatement, arrive à la cuisse où les ...