1. A bas les préjugés !


    Datte: 02/02/2019, Catégories: fh, hh, fhh, cadeau, cocus, voisins, amour, Oral 69, pénétratio, hsodo, confession,

    Le changement est infime, le silence à peine différent, uniquement troublé par nos respirations, celle de Céline à peine marquée. Le drap bouge un peu. Elle doit se déplacer. Je me fige, tous les sens en éveil. Il fait nuit noire dans notre chambre, mais le réveil qui projette l’heure au plafond marque 8 heures. Elle est réveillée mais simule le sommeil. C’est à ce genre de détail que je vois combien nos relations ont changé. Avant, elle serait venue contre moi avec un « Tu dors ? » qui signifiait « J’ai envie ! Pas toi ? » Maintenant c’est un plaisir solitaire auquel elle doit se résoudre. Un plaisir que je fais mine de ne pas entendre, et pourtant : – Une respiration qui change… – Un bruissement de draps… – D’infimes petits mouvements du matelas… – Le drap qui se soulève : elle a plié ses jambes tout en les écartant afin de libérer l’accès à son intimité… – Un soupir peut-être dû à sa main qui caresse un sein, roulant un téton entre ses doigts… – Une respiration qui s’accélère et qui accompagne un bruissement plus rapide et qui doit être sa main qui caresse son petit bouton… Le matelas transmet une onde, vibration du clitoris qu’elle frotte de plus en plus vite. Une respiration qui s’arrête. Une tension palpable. Et puis le plaisir qui arrive, plaisir qu’elle veut garder muet, personnel, non pas par égoïsme mais pour me protéger. Céline est une femme remarquable. C’est ma femme. Mariés depuis vingt ans. Vingt années de bonheur, à part que nous n’avons pas d’enfants. C’est ...
    ... ma faute, mais jamais un reproche, et encore moins de proposition de corriger cette erreur de la nature en utilisant la médecine par le don d’un autre. Quand je réfléchis, je cumule les problèmes : mari stérile, et maintenant mari impuissant. Ça m’est tombé dessus sans prévenir. Enfin, presque. Moi qui m’honorais de conserver mon envie de sexe malgré l’âge qui passait – envie que je partageais avec Céline, qui ne crachait pas sur la chose – j’avais quasiment du jour au lendemain cessé de bander. Au début, on ne s’inquiète pas. On accuse la fatigue, le stress. On consulte. En attendant, pour tout de même assurer un minimum auprès d’une épouse – certes compréhensive, mais dont les besoins ne suivent pas votre courbe décroissante – j’ai compensé. Compensé par de nombreuses caresses du genre cunni. Compensé surtout par tous les jouets sexuels que nous avions achetés au fil des années. Mais tout cela a un temps. Ce genre de pratiques a un côté "technique" qui déshumanise et enlève au sexe ce côté amour et passion qui fait que le plaisir est si fort. J’ai oublié d’ajouter à "stérile et impuissant" une maladie cardiaque qui n’avait pas de conséquences, sauf qu’elle empêchait l’utilisation du Viagra. D’ailleurs, pour le Viagra, il faut tout de même du désir ; et moi… je l’avais perdu. Quel minable je fais! C’est sûr que chez Revebebe vous avez rarement les confidences d’un gars comme moi. D’habitude c’est plutôt « Je bande. Je bande. J’assure. J’assure. » Pour en revenir à ma petite ...
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