1. A bas les préjugés !


    Datte: 02/02/2019, Catégories: fh, hh, fhh, cadeau, cocus, voisins, amour, Oral 69, pénétratio, hsodo, confession,

    ... corps. Ce n’est pas une punition, j’aime cela. Je nage, je joue au tennis, je cours. Tiens, à propos de courir, il faut que j’appelle Xavier pour demain.« Xavier… Xavier ? Euréka, j’ai trouvé ! » — J’ai trouvé !— Quoi ? me demande ma femme plongée dans une revue de mode.— Le bon candidat : Xavier.— Candidat ? Ah oui, j’avais oublié. « Menteuse ! se dit-elle en elle-même. Si tu n’y pensais plus, pourquoi es-tu restée sur la même page de ton magazine ? » Elle bondit soudain : — Xavier ? Ton cousin ? Mais t’es fou ! Ce pervers qui a toujours le regard mal placé et qui cocufie Armelle ?— Non, non, pas ce Xavier-là. Xavier le voisin.— Qui ?— Le voisin. Celui avec qui je cours depuis quelques week-ends.— Ah, lui…— Oui. D’accord, il doit avoir la cinquantaine, mais il est plutôt pas mal. J’ai un peu parlé avec lui ; il est ici depuis six mois et termine sa mission dans quelques mois. Il est divorcé. Il m’a avoué ne pas avoir été très fidèle : il aime trop les femmes.— Ah…— Écoute, il remplit toutes les cases. D’accord, il a 50 ans, mais je peux te dire que j’ai bien du mal à le suivre. Et puis l’avantage de son âge, c’est qu’il doit être expérimenté. C’est un plus, non ? Un ange lubrique nous survole. — Alors, qu’est-ce que tu en penses ? Il pourrait te plaire ? On l’a déjà croisé dans l’ascenseur ; il parait bien élevé : tu as vu comme il t’a laissé la place ? Une éducation vieille France. Pour l’intimité, je ne peux juger. Alors ? Céline reste silencieuse. * * * Difficile de ...
    ... raconter en quelques mots ce qui s’est passé dans nos têtes entre ce moment où je parle de Xavier et le moment où je lui ouvre la porte de notre appartement. Parler des actes est plus facile : – Inviter cet homme pour un apéritif le soir même de notre jogging : il faut battre le fer lorsqu’il est chaud. Mais juste une invitation sans confidences particulières. – Choisir ce que va porter Céline. Pas trop sévère, pas trop pute (elle avait des robes et des sous-vêtements qui participaient à notre libido). – Apprécier que ma femme revisite son intimité pour faire disparaître un duvet un peu laissé en friche par ma faute, même si elle précise que de toute façon ce n’est pas aujourd’hui que cela va se passer. « Si cela doit se passer un jour… » ajoute-t-elle, toujours prudente. – Veiller à ce qu’elle ne force pas trop sur la vodka pour lui donner du courage avant l’arrivée de Xavier. * * * Comme il fait beau on monte sur la terrasse. Je laisse l’homme passer juste derrière Céline que la robe moule délicieusement et qui remonte à chaque marche. J’apprécie qu’il profite du spectacle. Le décolleté n’est pas ostentatoire mais lorsqu’elle se penche pour nous servir, il attire le regard. Bref, apéritif décontracté où chacun fait preuve de courtoisie et de compliments. Je n’avais pas parlé à ma femme du subterfuge que je voulais utiliser afin de les laisser seuls ; elle devait penser que ce n’était qu’une prise de contact, mais je savais qu’il fallait aller vite et ne laisser personne trop ...
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