Suite de mariage
Datte: 03/02/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
pénétratio,
policier,
... devenir lancinant au point de l’obnubiler. Avec les mains dans le dos elle ne peut se rajuster et se refuse à demander à l’homme de le faire. Inutile de chercher des bâtons pour se faire battre et de donner des occasions de se faire peloter. Le véhicule s’arrête enfin. On la fait sortir. Elle sent qu’on la fait entrer dans une maison. On lui fait descendre une volée de marches. Les menottes lui sont retirées et une porte claque. Elle retire sa cagoule et peut enfin se rajuster en clignant des yeux éblouie par la lumière. Elle est seule. Elle inspecte son domaine. La pièce est relativement grande aux alentours six mètres sur huit. Le plafond voûté est à plus de quatre mètres. Il y a trois vasistas grillagés par lesquels elle aperçoit des arbres et du ciel bleu. Pour ce qui est du décor, c’est sobre. Murs gris, une table, une chaise, un lit métallique, un lavabo, un seau hygiénique. En y regardant de plus près, elle s’aperçoit que le bouton près de la porte actionne la lumière des cinq appliques et que l’on peut visser sur le robinet un flexible avec une pomme de douche. Une bonde d’évacuation d’eau est à côté du lavabo, mais ni rideau, ni paravent ne l’isole. Elle repense aux événements. Elle est à moitié surprise d’être victime d’un enlèvement. Ça fait partie des risques lorsque l’on est riche. Les ravisseurs vont contacter Georges. Elle espère qu’avec l’aide de la police il va rapidement la sortir de là. Comme début de mariage il y a mieux. Elle est interrompue dans ses ...
... pensées par l’ouverture de la porte. Un homme masqué entre, il pose un petit appareil devant elle et lui ordonne en lui tendant une feuille de papier : — Lis ça. Au point où en sont les choses, elle juge qu’il est préférable d’obtempérer. Le message est bref. Elle lit : — Je suis en bonne santé. Suis les instructions qui vont t’être données, ne préviens pas la police. Si tu fais tout sans ce que l’on te dit sans essayer de jouer au plus malin, tout se passera bien. Elle ajoute : — Je t’aime mon amour.— C’est bien. L’homme ramasse l’appareil et s’en va. Un autre arrive avec un plateau qu’il dépose sur la table. Il y a des lentilles avec un peu de saucisse, de la salade et une orange. L’assiette, les couverts, le gobelet sont en plastique, mais la carafe est curieusement en verre. Immédiatement elle pense que cela peut être une arme et qu’elle doit, si elle peut, la conserver. Elle s’empresse de la poser sur le lavabo. L’éloigner sans la cacher. Quand une plus tard on vient débarrasser, la carafe n’est pas emmenée. Elle considère cela comme une petite victoire. Elle préfère ne rien tenter tout de suite, il faut mieux attendre qu’une routine s’installe, si elle n’est pas libérée rapidement. À son avis le meilleur moment pour tenter quelque chose devrait être quand on vient chercher le plateau l’après-midi. Il y a des chances pour qu’à ce moment certains des hommes soient sortis et qu’il ne reste ainsi moins de monde. Avec l’effet de surprise elle peut avoir une chance. En attendant ...