1. Suite de mariage


    Datte: 03/02/2019, Catégories: fh, hplusag, pénétratio, policier,

    ... pour se remonter le moral elle s’efforce de voir ce qu’il y a de moins noir dans sa situation. À part les premières secondes sur la route quand on l’a fouillée et prise par les cheveux, elle n’a pas été malmenée. Sa prison n’a rien d’un gourbi puant et on ne la laisse pas mourir de faim. Maigre consolation quand même. Le mardi se passe. Elle fait pipi sur la bonde et rince avec la douche, mais de devoir utiliser le seau la bloque. Le lendemain elle entend démarrer une voiture. Cela veut dire qu’il y en a qui s’en vont, c’est l’occasion de tenter sa chance. Elle se prépare et attend la venue du geôlier. La porte s’ouvre. Elle frappe à la tête avec la carafe. Hélas l’homme a des réflexes et ce n’est pas sur le crâne qu’elle se fracasse, mais sur l’épaule qui est légèrement entaillée. Le sang commence à s’étaler sur le tee-shirt de l’homme cagoulé. Elle s’efforce malgré tout de profiter de la surprise pour porter un atémi. L’homme le dévie en jurant : — Maudite xcunyah**. Il s’ensuit une courte lutte durant laquelle son chemiser et son soutien-gorge sont déchirés. Comme elle essaie de le retenir, l’homme en profite pour lui assener deux claques qui la font choir sur le lit. Il se rue sur elle et lui arrache ses vêtements. Elle se défend avec l’énergie du désespoir. Une nouvelle claque l’assomme presque. Elle ne sent plus la force de se débattre. Elle a tenté, elle a perdu, elle en subit les conséquences. Elle espère qu’en la voyant cesser de résister il cessera de la frapper. ...
    ... De fait après une nouvelle claque, il reprend l’arrachage de ses vêtements. Elle va savoir ce qu’est un viol. Tout ce qu’elle espère alors c’est que cela ne dure pas trop longtemps et surtout qu’il ne récidive pas, ni que cela inspire ses complices. — Juan. Bien que le nom ait été prononcé d’une voix presque douce, l’homme saute sur ses pieds et semble un moment désorienté. Il baisse la tête et bredouille : — Elle m’a attaquée avec la carafe. J’ai… j’ai perdu la tête. Je ne sais pas ce qui m’a pris… Pardonnez-moi Señor Co…— Ce n’est pas auprès de moi qu’il faut t’excuser, mais auprès d’elle. L’homme se tourne lentement vers elle : — Excusez-moi.— Va te soigner, ordonne le nouvel arrivant. Perrine n’a pas répondu recroquevillée tremblante sur le lit. Une fois Juan sorti, l’homme lui dit : — Cela ne se reproduira pas, soyez-en assurée. Toujours tétanisée, Perrine reste encore muette. Il reprend : — Évitez de vous lever, en attendant que les éclats de verre soient balayés. Il sort la laissant seule. Elle a retrouvé un peu de calme quand l’homme revient. Il s’approche d’elle. Elle se contracte. Il lui tend deux petits tubes : — N’ayez pas peur. Tenez prenez une dose maintenant puis cinq granules toutes les heures jusqu’à ce soir. C’est de l’arnica montana. Machinalement elle tend la main et docilement avale le contenu d’un des tubes. — C’est bien. Maintenant, je vais désinfecter vos griffures et mettre de la pommade. Il s’assoit sur le lit à côté d’elle. Quand il lui prend les ...
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