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Suite de mariage
Datte: 03/02/2019, Catégories: fh, hplusag, pénétratio, policier,
... Vous êtes fou.— Monsieur Couthon, la santé de votre femme n’a pas de prix et rassurez-vous je ne vous demande pas de payer ses frais de séjour dans la minute. Je vous laisse une semaine, jusqu’à dimanche. Je pense qu’il est inutile de vous préciser de prévenir la police pour une simple cure, pourrait augmenter la facture. On vous recontactera samedi. Au revoir cher Monsieur. Le téléphone est raccroché. Il est toujours aussi hésitant sur la conduite à tenir. In fine il décide de ne pas mettre la police dans le circuit et de régler seul l’affaire. Il passe une semaine agitée et active dans l’attente du coup de fil. Ce qui est aussi pénible en plus de l’attente ce sont les coups de fil des amis et les explications vaseuses qu’il faut leur donner pour expliquer que Perrine n’est pas joignable. Le samedi enfin le téléphone sonne avec un numéro inconnu, différent de celui du premier appel.« Les ravisseurs doivent appeler de cabines. » pense-t-il. — Bonjour Monsieur Couthon. Avez-vous réuni de quoi régler les frais d’hébergement de votre charmante épouse ?— Qui me prouve que ma femme est en bonne santé ?— Écoutez. Il y a un déclic et il entend la voix de Perrine : — Mon chéri, je vais bien. J’espère bientôt te revoir. Après quoi elle donne la date du jour et les titres duParisien et finit par : — Je t’aime à bientôt. La voix masculine reprend : — Bon il ne reste plus qu’à récupérer votre contribution.— Où voulez que j’aille ?— Je vous recontacte rapidement. Georges tourne comme ...
... un ours en cage. Une heure plus tard. Nouvel appel d’un numéro encore différent. — Bonsoir Monsieur Couthon.— Qui me prouve que vous libérerez ma femme quand vous aurez l’argent ?— Plus sa cure dure, plus les imprévus peuvent se multiplier. Il n’est pas de notre intérêt de la prolonger.— Alors où je vais ?— Nulle part. J’arrive. Vous voyez j’ai confiance. Georges reste abasourdi, mais se ressaisit rapidement. Il a à peine posé sur la table la mallette qu’il a préparée, que l’interphone sonne : — Entrez. Je débloque les portes. Dans quelques secondes l’homme aura traversé le jardin et sera là. De fait la porte s’ouvre. Georges se pétrifie : — Bonjour Georges.— Vous… Vous… vivant !— Comme tu vois.— Ce n’est pas possible.— Mais si, la preuve.— Comment avez pu vous en sortir ? Il n’y avait pas de survivants.— Une chose est sûre, si je suis vivant, ce n’est pas grâce à toi.— Comment avez-vous su que c’était moi ?— Tout finit par se savoir. Après la mort du président, les chers voisins du Costa Salvador, qui n’attendaient que ça, sont intervenus pour soutenir les pseudo-rebelles et en réalité mettre en place un régime à leur dévotion. Quand tout s’est effondré, comme tu sais, j’ai décidé de sauver les hommes qui ne voulaient pas tomber sous la botte des Costiens et de leur faire passer la frontière du Guatemala. Avec une poignée de volontaires je suis resté en arrière pour retarder les poursuivants et les entraîner sur une fausse piste. Je ne me doutais pas que nous n’étions pas ...