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Suite de mariage
Datte: 03/02/2019, Catégories: fh, hplusag, pénétratio, policier,
... poursuivis, puisque quelqu’un leur avait vendu notre itinéraire de repli et que le danger était devant et non derrière. Après le massacre, j’ai eu la certitude que nous avions été trahis. Un ami m’a informé que c’était bien le cas et qu’une taupe renseignait l’ennemi depuis un certain temps, ce qui expliquait pourquoi les coups de filet étaient si souvent infructueux. Il m’a aussi donné le nom du traître. Nom que tu as changé d’ailleurs. C’est pour ça que je ne t’ai pas retrouvé plus tôt— J’ai repris mon vrai nom.— Comment je t’ai retrouvé ? En voyant ta photo dans le journal avec ta charmante fiancée. Sans cela jamais je n’aurais pu te retrouver. L’ambition te perdra. Tu aurais dû choisir quelqu’un de moins médiatique, quitte à ce qu’elle soit moins riche. Le paradoxe c’est que c’est ceux qui avaient accepté de se sacrifier qui ont été sauvés. Je vois que tu as préparé l’argent. Ça aidera ceux que tu as trahis. Bon assez discuté, je vais te débarrasser de cette mallette. Georges ouvre la mallette et en sort un pistolet. L’homme le regarde presque amusé : — Ne bougez pas Commandant. Vous ne prendrez rien du tout. Il n’y pas d’argent et je vais finir le travail commencé il y a douze ans. Cette fois-ci ce sera bien la fin d’El Gato.— Et ta femme ?— C’est un risque à courir. Si elle meurt, je me ferai une raison. L’héritage me consolera et les filles ce n’est pas ce qui manque.— Tu es pire que je l’imaginais. Une voix féminine résonne : — Et que je l’imaginais aussi !— ...
... Perrine, s’exclame Georges, sans détourner les yeux du commandant malgré la surprise, je vais t’expliquer.— M’expliquer quoi ! Il n’y a rien à expliquer. Tu es une immonde pourriture, un salaud comme on en voit rarement. Furieuse, elle s’approche pour le gifler. Il la pousse violemment vers le commandant, aux pieds duquel elle tombe. Il sort un second pistolet avec un rictus mauvais : — Un cambrioleur s’est fait ouvrir la porte sous un fallacieux prétexte et a tué ma femme, et je l’ai abattu. Une voix retentit derrière Georges : — Bouge le petit doigt et je t’explose la tête ! ______________________ Un peu plus tôt dans la journée Perrine voit la porte de sa prison s’ouvrir. Ce n’est pourtant pas l’heure du repas et ce n’est ni un des hommes masqués habituels, ni leur chef qui entre, mais une jeune femme pas très grande, d’à peu près son âge aux cheveux noirs de jais nattés. La tenue de moto moulante révèle des formes plutôt plaisantes, mais la partie gauche de son visage porte des marques et des cicatrices qui mettent Perrine mal à l’aise. La nouvelle arrivante la dévisage un moment et lâche : — J’ai un marché à vous proposer. Je vous fais sortir d’ici et en échange vous me faites rentrer chez vous. Perrine n’en croit pas ses oreilles. Elle ne comprend pas. L’autre insiste : — Oui ou non ? Elle ne doit pas laisser cette occasion. Elle se posera des questions plus tard quand elle sera sortie : — Oui bien sûr.— Alors suivez-moi.— Et les hommes qui me gardent ?— Ils sont absents. De ...