Lettres d'une femme mariée - 7
Datte: 04/02/2019,
Catégories:
f,
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jeunes,
couple,
extracon,
inconnu,
Collègues / Travail
... je me suis finalement assise, ravie de pouvoir enfin réaliser cette communion entre deux parts essentielles de ma volonté et à l’égard de deux êtres en qui j’avais pleinement confiance désormais. Quand mes yeux ont commencé à s’habituer à l’obscurité, j’ai réalisé vraiment que j’étais seule dans la pièce ! J’ai été prise en un instant d’une peur panique, car je n’entendais plus rien et j’ai vécu soudainement un sentiment d’abandon… Ils m’avaient laissée seule dans cet appartement immense que je ne connaissais pas. Je me retrouvais à vivre ce que je craignais le plus au monde ce soir-là et que j’avais cru pouvoir éloigner l’instant d’avant : la peur de me retrouver seule, sans personne auprès de moi ! J’ai pensé à toi violemment ; je m’en suis voulu d’avoir accepté ce rendez-vous ! J’ai réalisé que toi aussi tu te trouvais seul après dîner, pour la première fois depuis longtemps… L’heure avait filé. Je ne savais pas même s’il était 22 heures ou 3 heures du matin, et je me trouvais à devoir me justifier pitoyablement devant toi, ayant évidemment éteint mon portable… pour un retard que je n’avais pas pris la peine de t’annoncer. Quand je me suis aperçue qu’il n’était pas encore minuit, je me suis au moins trouvée rassurée sur ce point. J’ai vite enfilé mes sandales, déterminée à revenir d’un pas ferme et sans trébucher vers la bouche de métro la plus proche. Je me suis avancée vers le balcon pour me repérer, car c’est un quartier que je connais plutôt mal ; et c’est alors ...
... seulement, que j’ai entendu ce bruit un peu particulier. C’était comme un léger froissement de tissu… et puis ce souffle déjà si familier. En me tournant de côté, c’est d’abord elle qui a capté mon regard. Elle était debout, les jambes tendues, légèrement écartées, sur la pointe de ses pieds nus. Il y avait ses chaussures soigneusement rangées à côté d’elle, qui me rappelaient cette autre vision volée… En vérité c’est son corps entier qui semblait tendu comme un arc. Cambrée, la tête relevée et les yeux mi-clos, elle gardait, malgré son abandon, la dignité fière et superbe de la proue d’un navire déterminée à aller toujours plus loin. Elle s’agrippait ardemment au rebord du balcon comme si elle avait peur d’être projetée en avant. Derrière elle, son partenaire rendu fou de désir, heurtait sa croupe avec toute l’énergie possible, de telle sorte que le claquement régulier de son bassin sur ses fesses provoquait désormais un claquement sourd. La robe de Muriel était à nouveau entièrement relevée au-dessus de ses hanches, et c’était un spectacle superbe que de voir cette ravissante jeune femme, qui se laissait tripoter énergiquement les mamelons, se faire mettre par son patron comme s’ils avaient été seuls au monde. J’imaginais le petit abricot délicat et soyeux de ma collègue qui m’avait troublé tout à l’heure par son simple contact se faire pénétrer par la grosse queue de mon infidèle amant… J’entendis bientôt leurs voix d’une façon distincte, mais comme un chuchotement, affaiblies ...