Lazarius et l'antiquaire (1)
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Dans une de mes histoires précédentes, Lazarius rencontre Eva Deline, au chapitre 3, au moment où je raconte que je vais utiliser ma plus belle strappe, j’évoque une anecdote, celle de l’achat de cette strappe : « (…) belle lanière de cuir souple, de 6 cm de large sur 45 cm de long. Je lui fis humer l’odeur enivrante, lui caressai le visage avec, la fis passer sous son menton et la naissance de son cou. « - Celle-ci est ma préférée : elle est plus large et plus souple qu’une ceinture, se déploie à grande vitesse comme un serpent sur les fesses des insolentes et des rebelles avec un sifflement et un claquement émouvants. Elle a tanné le cul de femmes de tout âge ; je l’ai trouvée chez une antiquaire, une grosse femme blonde qui a tenu à ce que je l’essaie sur elle. Cet objet a, paraît-il, plus de cent ans et a été parfaitement entretenu. Sentez son cuir, imaginez le nombre de fessiers volages et pervertis qu’elle a marqués, probablement des femmes du monde à qui on aurait donné, en les croisant dans la rue, le bon dieu sans confession. » Je vais vous raconter cet épisode aujourd’hui. Dans ce monde devenu un monde peuplé quasi-exclusivement de femmes (les hommes ayant presque tous disparu : voir les chapitres précédents de Lazarius), au début, je n’osais plus beaucoup sortir, comme je l’ai déjà raconté. Puis, ne pouvant rester terré chez moi, me revêtant parfois de joggings à capuche, je descendais jusqu’à une porte de Paris, puis je prenais le métro, comme avant. A cette ...
... époque, mon petit business commençait à me rapporter pas mal et je venais d’acheter une grande maison cossue dans un coin tranquille de ma banlieue Est. Cette maison était vraiment très grande et je n’avais pas fini de la meubler. Je n’étais pas trop pressé, et j’avais pris l’habitude de flâner, à mes heures perdues, dans la capitale. Il y a des quartiers que j’aime particulièrement. J’aime bien me balader le long du canal Saint Martin, remonter de la place de la Bastille jusqu’à la Villette, marcher jusqu’à la Cité des Sciences. J’ai toujours aimé, depuis que je me promène dans Paris, le quartier de la Bastille et ses rues avoisinantes, tellement vivantes, comme la rue de la Roquette qui monte jusqu’à Belleville et au Père Lachaise (rue que j’ai maintes fois montée en vélo), la rue du Faubourg du Temple, jadis domaine des antiquaires, mais qui a un peu périclité, et encore plus depuis qu’il n’y a quasiment plus d’hommes. J’allai ce jour-là, un peu au hasard, mais avec la vague intention de faire quelques vitrines, et de voir s’il restait encore quelques boutiques d’antiquités. Non pas que je cherchasse des meubles (j’ai toujours préféré le neuf, et les styles originaux et exotiques), mais je me disais que je pourrais éventuellement trouver un bureau intéressant ou, étant donné que je suis branché s.m., peut-être, si j’avais de la chance, un meuble ancien que je pourrais utiliser ou détourner de son usage pour des pratiques coquines. Je m’arrêtai devant la vitrine d’un de ces ...