Lazarius et l'antiquaire (1)
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... qu’il y a ; si ça trouve, pas grand-chose, et je m’en voudrais de vous faire faire toute cette route pour rien. — Oui bien-sûr, je comprends. » Je comprenais surtout que cette dame n’avait aucune envie de m’inviter à venir chez elle, dans sa maison de campagne, où, si ça se trouve, elle ne se rendait que très rarement. D’autant que nous étions en hiver, et que les Parisiens aiment bien profiter de la campagne aux beaux jours, quand la chaleur et le soleil sont au rendez-vous. Elle n’avait pas envie, elle non plus, de faire quatre-cents kilomètres aller-retour juste pour farfouiller dans de la poussière sans doute accumulée depuis des années, surtout pour ne rien dénicher qui m’intéresse et en définitive, ne rien gagner. Voulant lui montrer que je lisais dans ses pensées je lui déclarai : « - Je comprends bien. Vous n’allez sans doute pas là-bas tous les week-ends et vous n’avez pas envie d’y aller juste pour remuer un bric-à-brac qui, en définitive, ne m’intéressera peut-être pas. Et ...
... bien écoutez » enchaînai-je, « je vous donne ma carte de visite, il y a mon mail et mon téléphone. Si un jour vous allez là-bas, vous m’appelez, vous me dites ce que vous avez trouvé (puisque vous ne vous souvenez pas bien ce qu’il y a et dans quel état sont ces choses), et puis on avisera : si c’est susceptible de m’intéresser je vous le dirai et vous les ramènerez sur Paris… » lscleemp La dame blonde prit ma carte de visite avec étonnement. Qu’un homme donne ainsi ses coordonnées c’était devenu tellement rare. Bon, j’avoue que c’est un numéro spécial et pas mon numéro personnel (que je ne donne pas aussi facilement.) Et j’ajoutai, limite avec un clin d’œil qui se voulait complice : « - Mais si vous voulez, parce que vous devez rester quelques jours là-bas, que je me déplace, et si je suis disponible, n’hésitez pas à m’en parler. Au-revoir et bonne journée ! — Au revoir » répondit-elle, mais elle était restée figée, ma carte de visite entre ses doigts. Je tournai les talons et je sortis.