1. Spermatozoïde en détresse (2)


    Datte: 07/02/2019, Catégories: Divers,

    — Posez votre café ! Venez vite, ils sont prêts ! C’est maintenant ! L’ovule attend dans la trompe ; il faut aller vite. Il l’appelle, disant au mâle : « Viens ! » Une seconde phase débute, celle de la pénétration ; tout le monde en connaît le principe : le sexe mâle pénètre celui de la femme, et un mouvement de va-et-vient lent au départ puis rapide va permettre l’éjection des spermatozoïdes. Écoutez la femelle pousser ce cri de plaisir accompagné de ces « Ah, ouiii... ! » Il est là pour encourager le mâle à poursuivre – et même à amplifier – le mouvement. Le sexe masculin frotte la cavité vaginale, le désir des deux partenaires est intense : écoutez-les souffler ! Le mâle est en train de se transformer en un animal féroce, l’énergie qu’il dépense correspond à une course de marathon. La femelle savoure son plaisir, mais elle ne perd rien pour attendre car elle va devoir supporter sa grossesse pendant neuf longs mois et elle va parcourir l’équivalent de dix marathons pour accoucher ; la Nature est ainsi faite. Demandons à l’homme de faire une pause de façon à observer ce qui se passe dans ses testicules, couilles, baloches, steaks et autres appellations suivant l’humeur du propriétaire de ces deux magnifiques usines à petits asticots. Ce n’est pas une révélation de dire que tout mâle normalement constitué possède deux testicules. Après une longue et difficile étude, il est apparu que la couille droite est plus grosse en plus basse que la couille gauche ; chacune a son rôle à ...
    ... jouer : la droite produit les spermatozoïdes mâles (Y) et la gauche les spermatozoïdes femelle (X). Les spermatozoïdes mâles sont plus gros et plus puissants que les femelles, d’où la différence de taille et de position des baloches. — Allez, mec, continue de pistonner ta belle ! Observons : le frottement de la verge dans le vagin – et plus particulièrement du point G – entraîne un échauffement du vagin. Nous pouvons le constater en mesurant la température à l’aide du thermocalculateur cyclotronique (ta mère...) qui nous indique 46,23° Celsius, d’où l’intérêt pour la femme de produire une quantité suffisante de cyprine pour lubrifier et refroidir sa chatte. Vous noterez la relation avec l’expression « chatte en chaleur », qui n’est pas dénué de bon sens : cette élévation de température engendre la génération d’une onde électrochimique qui monte à une vitesse hypersonique jusqu’au cerveau, d’après un calcul que seul « Epoch Times » serait capable de nous expliquer. Le cerveau donne alors l’ordre aux testicules de fabriquer en urgence les spermatozoïdes X et Y. Arrêtons ce mâle en rut et observons. — Stop ! Ne bouge plus ! Que se passe-t-il dans ces usines ? Branchons le scanner-testiculaire sur l’écran de l’ordinateur et concentrons-nous sur le testicule droit. L’activité y est intense ; les spermatozoïdes Y en forme de têtards s’entassent dans la chambre d’éjection noyée de sperme. Zoomons et observons ; nous voyons très nettement leur constitution. Tous identiques par leur ...
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