1. Adeline petite soeur (9)


    Datte: 08/02/2019, Catégories: Inceste / Tabou

    ... pleura même pas, prononça à peine quelques mots d’au revoir. Je suspectais de plus en plus mon idée de tout quitter comme foncièrement mauvaise, et le doute m’envahit pour la première fois. Ce n’est qu’après quelques dizaines de kilomètres, alors qu’elle n’avait toujours pas prononcé un mot que ma petite sœur engagea la discussion : « Tu as bien fait de décider de partir mon chéri, même si ce n’est pas facile, je sais que tu as eu raison. — Je suis heureux de te l’entendre dire tu sais, j’ai eu de sérieux doutes. — Je suis désolée, je sais que je ne suis pas au mieux mais ce n’est pas contre toi, je te le promets. Tu as dû passer par tous les états à cause de moi. Je te demande pardon. — Il n’y a rien à pardonner, je t’aime, je n’ai pas besoin de ça. Mais tu me rassures, et ça fait du bien. — J’ai mal Adrien. Tu crois que je vais finir par m’en sortir ? Toi tu as bien réussi, pourquoi pas moi ? — Je n’ai réussi à rien, sache-le, j’apprends juste à vivre avec tout ça. Mais j’ai promis à maman de veiller sur toi, et je dois donc être solide pour tenir cette promesse. Et puis, je suis ton grand frère, c’est mon rôle. — Je suis désolé de t’imposer ça, tu as toujours été là, et je suis incapable de faire les choses sans toi. — Ce n’est pas important ma chérie. On va tout recommencer ailleurs, et tout sera différent. Ça ira mieux avec le temps. » Je m’arrêtais à la première aire de repos que je trouvais et l’embrassais comme pour conclure cette discussion aux teintes sombres dont ...
    ... je ne voulais pas qu’elles obscurcissent la vie nouvelle qui pouvait s’offrir à nous. Le timing fut quasi parfait et concorda à une heure près avec l’arrivée des déménageurs. Très pros d’ailleurs, ils firent rapidement et sans même un choc. Je voyais tout de même les regards se poser sur Adeline à chaque fois qu’ils passaient devant elle, et c’était une chose qu’elle aussi avait remarquée. Elle n’en jouait pas pour autant mais l’expression de son visage changeait peu à peu et un premier vrai sourire apparut sur ses lèvres quand l’un d’eux lui demanda (par ignorance ou non, peu importe) : « où la petite dame veut-elle que je mette ce gros carton ? » Il était noté « sous-vêtements Adeline », aussi suscita-t-il forcément un intérêt particulier auprès du porteur. Sans rougir mais avec le sourire, Adeline lui indiqua la chambre. Avant qu’ils ne repartent, nous leur offrîmes un café et là commença le début d’une nouvelle histoire. Il ne nous fallut pas plus de quelques jours pour tout ranger, durée pendant laquelle rien ne se passa. Je laissais ma sœur reprendre des couleurs et goût à la vie. Elle passait du temps au téléphone avec sa meilleure amie ce qui augmentait considérablement son moral. Et une fin d’après-midi, nous nous posâmes sur le canapé, lieu mythique de nos premières effusions. Là elle me dit : « je suis heureuse mon chéri, tellement heureuse. Merci pour tout ce que tu as fait. Tu avais raison, il fallait tout changer et je vais bien, enfin je vais bien. — Heureux de ...