BM... W
Datte: 15/08/2017,
Catégories:
hh,
hbi,
grossexe,
parking,
Oral
hdanus,
hsodo,
... comme subie, est un échec, et il n’y a aucune fierté à tirer, seulement un enseignement, tout au plus. Le Cintra m’accueille royalement, étalant son tapis de zinc rien que pour moi, privilège réservé aux V.I.P. Pas une âme, on doit être proche de la fermeture. Le Canadian Club que me sert le barman me réconforte temporairement, la Camel brouille ma vue, et la musique d’ambiance me les brise menues. Au troisième whisky, je me dis que noyer ma tristesse dans l’alcool ne m’apportera rien, et décide de retourner affronter la nuit. L’air cru me fait du bien, et je marche au fil des rues, l’alcool circulant dans mes veines m’apporte un pseudo-réconfort salvateur. La nuit porte conseil, dit-on. Et c’est vrai même sans forcément dormir. Mes pas me portent à travers la ville endormie, et sans même m’en rendre compte, je me retrouve une fois de plus à l’orée de ce grand parc où les hommes aiment à se retrouver quand vient le soir. Assis sur un banc, j’en allume encore une, et la ritournelle reprend :« Homme, femme, quand vas-tu choisir une sexualité et t’y tenir ? Le temps t’est compté, un jour tu seras seul comme un con, tu verras. Pas de famille, pas d’enfants, des manies de vieux… C’est casse-couilles, une tronche, quand le compteur s’emballe. Et un homme seul est toujours mal accompagné… » — Je peux m’asseoir ? Putain, je ne l’avais même pas vu arriver, celui-là. J’acquiesce, il se pose à côté de moi, à la limite légale de promiscuité qu’un banc public tolère. Et il commence par la ...
... météo, alors que je n’ai rien projeté et surtout pas très envie de discuter. Je suis victime de mes pieds ! Ce sont eux qui m’ont tiré jusque-là ! — Écoute, je ne suce pas, je ne baise pas, j’ai une toute petite bite, et ma copine vient de me larguer, je ne sais même pas ce que je fous là. OK ? Ça, c’est dit, il va de cette façon probablement se lever et partir. — Désolé. La mienne aussi, elle s’est barrée. Je me sens con, mais alors con… lâche-t-il.— Désolé, dis-je en me sentant soudainement idiot d’avoir été si brutal. Il y a longtemps ?— Un mois, m’affirme-t-il. « Et ce soir, il s’est dit que peut-être il rencontrerait un mec sympa pour passer un moment, qu’il en avait assez de partager ses larmes et ses branlettes avec sa boîte de Kleenex. » Le temps qu’il m’explique son cas, je le dévisage un peu. La quarantaine, bonne gueule, jeans, chaussures de cuir, un superbe blouson « fleur de cuir »… ce n’est pas un indigent. Ses phrases sont formées, il sait s’exprimer, et il est direct, au moins. Puis il me demande ce qui m’est arrivé… même si je ne baise pas, ni ne suce. Il a de l’humour, au moins. À l’évocation de mon dernier rapport avec Gaby ce soir même, il me qualifie de veinard, que ses besoins ont toujours été importants, et que ses burnes lui remplacent presque le cerveau. Et à brûle-pourpoint, il me demande si j’ai déjà essayé avec un homme. Il a de toute évidence faim, et ne perd pas de temps. — Disons que ce n’est pas la première fois que je me retrouve là. Et toi ? ...