Jeux de lèvres tout au bord de l'eau
Datte: 09/02/2019,
Catégories:
fh,
couple,
plage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
portrait,
... pour instants coquins de 8 à 10. » Et avant, et après, jamais ? Est-ce que ces fameux cinq à sept sont si savoureux que cela ? Oui, hier il l’était. Le soleil est présent, bien que toujours recouvert de ce léger voile blanc, filandreux qui fait qu’il ne brûle pas, il chauffe tout doucement, il nous mijote le corps et la peau. C’est bien qu’il soit là sans se faire supplier. Il m’enveloppe, me porte et efface tous mes doutes. Je suis tout essoufflé mais je ne cesse d’allonger le pas, m’enfonçant dans un sable tiède qui m’absorbe comme s’il voulait me retenir et m’empêcher de retrouver Catherine. La revoir au plus vite m’obsède et me guide. Soudainement mon cœur se serre, comme si j’avais reçu un coup en pleine poitrine. Je vacille, je titube sur les derniers mètres qui me séparent de notre refuge d’hier après-midi. Elle n’est pas là ! Me suis-je donc complètement trompé ? N’ai-je donc rien compris ? Ai-je tout rêvé ? J’enrage contre tout ce qui m’entoure. C’est alors que j’aperçois ses affaires au pied du mur avec deux grosses pierres posées dessus. Je reconnais sa serviette épaisse et son sac aux couleurs et motifs peu fréquents par ici. Catherine n’est peut-être pas très loin, lassée de m’attendre, peut-être était-elle allée se baigner ? Je pose mon sac et je scrute la plage de gauche et de droite, du bloc rocheux sombre qui s’avance en une longue pointe noire de plus en plus fine et découpée à la jetée qui débute au pied du casino et se termine par la piscine, bassin en ...
... béton à la couleur indéfinissable, entouré de rochers déposés anarchiquement et de cailloux qui roulent partout à marée haute avec un bruit fracassant. Vais-je la retrouver rapidement dans cette immensité ? Oui, j’en suis persuadé. Elle est là, à quelques centaines de mètres de moi, engagée dans la grève en direction de rochers découverts par la marée qui reflue lentement en traînant. Catherine a dû m’attendre et s’impatienter. Peut-être m’en veut-elle ? Mes yeux fouillent l’espace sans répit, parfois ma vue se brouille et je peste. Quelques secondes me suffisent. Je la devine loin devant à quelques mètres d’un bloc que la mer vient à peine d’abandonner. Elle se retourne et fixe elle aussi la plage. Elle agite les bras bien au-dessus de sa tête. Personne d’autre que moi ne mérite une telle intention, j’en suis persuadé ! Elle a reconnu ma silhouette. Je réponds à ses gestes en élevant mes bras aussi haut que possible. Je n’ai plus de temps à perdre. Je me déshabille de façon précipitée manquant plusieurs fois de tomber lourdement sur le sol en retirant mon bermuda. Je suis enfin en maillot de bain, un petit morceau de tissu, un peu lâche que ma verge rassurée par la découverte de Catherine menace déjà d’abandonner. Pendant quelques instants je me sens un peu ridicule dans cette tenue indécente pour un homme mûr dont on attend tout à fait une autre conduite. Un souffle magique, identique à celui qui s’est emparé de moi hier soir et qui m’a permis l’espace de précieuses minutes de ...