1. Six jours dans la vie d'une femme (5)


    Datte: 11/02/2019, Catégories: Erotique,

    ... qu’elle veut nous faire peur. Elle ne peut pas risquer de perdre son bon mari. Elle ne va rien faire du tout. Allez la vieille, on s’y colle ? Le coq fait mine d’avancer vers elle et Laure recule. Le guignol lui a attrapé le poignet et la force à se coller à son torse. Renaud ne bronche pas. Il ne fait pas un geste pour aider son ami, mais aucun non plus pour la défendre. — Tu es complice de ce type Renaud. Les juges aux assises ne sont pas coopératifs avec les violeurs et leurs complices. Si ce gars me touche, vous êtes bon pour vingt ans derrière les barreaux, réfléchis, mais fais-le vite. — Tu l’entends Cyril ? Je n’ai pas envie de croupir en taule. Arrête et barrons-nous ! — Elle bluffe ! Tu ne vois pas qu’elle veut te foutre la trouille ? — Pas besoin ! C’est toi qui me colles le traczir. Lâche là ! — Quoi ? On est bien là pour prendre du bon temps avec cette pouf, non ? Attends... c’était du flan pour te faire mousser l’histoire de son mec au téléphone et tout le toutim ? — On s’arrache et vite. Si elle appelle la flicaille, on est bon pour le ballon. — Je m’en fous ! Je veux ma part de cette salope. Elle est bonne baiseuse, non ? Dis-moi que tu n’as pas tout inventé... Laure sent d’un coup l’hésitation du voyou. Le dénommé Cyril ne sait plus sur quel pied danser. Laure profite de la brèche ouverte dans l’esprit du sale type. — Si vous filez tout de suite, j’oublierai jusqu’à votre violation de domicile. Allez fichez moi le camp. — Mais... Renaud non de Dieu ! Non, mais ...
    ... quel connard ? Tu nous as seriné des bobards ? Tu mériterais une branlée... — Essaie donc de me la donner ! Allons vas-y, un peu de courage. J’en ai marre de tes conneries. Tu te crois malin ? Allez, je me casse. Fais ce que tu veux, mais si tu la touches, je dirai tout aux keufs. Et puis je balancerai tout, tu entends bien... TOUT ! — Sale petite frappe ! Tu ne perds rien pour attendre Renaud. C’est ça vas-y, file avec la queue entre les jambes, je te reverrai. Quant à toi, tu as de la chance que ce péteux n’ait pas de couilles. Tu es belle et bonne à baiser. On se reverra nous deux. — J’en doute fort... débarrassez-moi le plancher. Et toi Renaud choisit mieux tes amis. Tes fréquentations vont t’envoyer en prison pour un bail si tu continues de la sorte. Les deux voyous détalent à toute vitesse, empruntant le chemin pris à l’aller, pour déguerpir. La brune a les jambes qui tremblent. Elle ne se sent plus vraiment en sécurité dans sa grande maison solitaire. Et puis comment parler de cela avec qui que ce soit, quant à la police... ça équivaudrait à dire à son mari ce qui est arrivé et là... elle n’en a aucune envie. Elle est pieds et poings liés et se retrouve enfermée dans une détresse morale impossible à contourner. Quelle idiote d’avoir cédé à son jeune voisin, elle est à sa merci et se demande bien comment s’en sortir. Elle ferme tout à clé, comme si c’était une vraie solution. Dans sa tête des monceaux d’images défilent et elle ne sait plus vraiment ce qu’il convient de ...
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