Justine à Paris (6)
Datte: 13/02/2019,
Catégories:
Trash,
... souillés de sueur, de sperme et de ma liqueur intime. Car moi aussi j’ai joui, plus de fois que je ne le croyais possible. Mais maintenant je suis brisée, incapable de bouger le petit doigt et n’en ayant aucune envie. Pourtant, une violente claque sur mon postérieur me sort du néant où je me complais : Jonah vient de claquer sèchement mes fesses. Je pousse un cri aigu et le fusille du regard. — Eh, ça va pas ! Je suis crevée, laisse-moi dormir un peu. — Il est 21 heures, tu t’es assez reposée comme ça. Tu sors du lit, tu enlèves les draps et tu les mets dans la machine à laver, puis tu te douches. Tu te dépêches sinon je pèle ton cul à coups de ceinturon. J’ouvre un œil méfiant : Jonah est en jean et tee-shirt à côté du lit et me montre son ceinturon de l’index. Il ferait pas ça, non ? Je préfère ne pas le savoir et me lève en gémissant. J’ai mal partout, des hématomes décorent mes bras, mes seins, mes cuisses. Tant bien que mal je me lève en serrant les dents et défais le lit. Je suis obligée d’enlever l’alaise qui est souillée. Serrant le balluchon de linge sale, je vais dans la salle de bain. Dans un coin est branchée une grosse machine à laver, j’enfourne le tout, jette au hasard un gobelet de poudre et hop ! C’est parti. Je m’examine ensuite dans le grand miroir de deux mètres de haut, m’attendant à me trouver changée. En un sens, c’est vrai ; j’ai une mine de zombie, des cernes sous des yeux chassieux et injectés de sang, la peau blafarde couverte de plaques ...
... blanches séchées, des marques sombres d’hématomes sur et entre les cuisses. Et que dire de mes orifices ? Durement sollicités, ils sont congestionnés et rouges, si sensibles que je gémis rien qu’en posant un doigt sur mon anus boursouflé. Une longue douche évacue la plus grande partie de ma lassitude ; j’enfile au hasard un grand tee-shirt noir qui descend jusqu’à mes genoux et sors de la chambre. Il me faut manger quelque chose, j’ai la dalle. Par chance, il n’y a plus personne dans le salon, mais Jonah est dans la cuisine avec ses deux amis Marco et André. Ils boivent des bières en rigolant, mais ils me déshabillent du regard avec une intensité qui me fait frissonner. — Tu as trouvé la pommade ? me demande Jonah. — Non, où ça ? — Dans la salle de bain, le pot sur le lavabo. Tu dois t’en passer sur et dans tes trous. Sur et dans ? Je ne suis pas une oie blanche, mais je rougis en imaginant la scène. — Je vois que tu as compris. Tu utilises des gants pour passer la pommade, surtout. Tu peux t’en frictionner aussi les bouts de seins, ça a un excellent effet. — D’accord, et ça fait quoi, au juste ? — Analgésique, aphrodisiaque, il dilate et lubrifie les muqueuses. Marco va te montrer ce que tu dois faire. — C’est pas la peine, merci. — Ce n’est pas une proposition, petite salope, c’est un ordre. Évidemment, vu comme ça... Je hausse les épaules et fais demi-tour aussi dignement que possible, Marco sur les talons. Il y a bien un gros pot sur le lavabo ; je dévisse le couvercle pour ...