1. Elle et Elle (10)


    Datte: 16/02/2019, Catégories: Lesbienne

    Je ne compris pas tout de suite où Laetita voulait en venir, mais dès que je sentis qu’elle accélérait le rythme de sa caresse, je sus que sa demande n’allait pas être facile à satisfaire. Sous la douche, elle me baisait avec ses doigts, et l’intensité des sensations qu’elle me procurait ne cessait de croître. C’était comme une de ces explosions dans les films, mais au ralenti, et à la place de tout démolir, elle répandait en moi de l’affolement. D’une minute à l’autre, je le sentais, cela allait être trop pour que je puisse tenir : la jouissance allait me casser les genoux, je ne pourrais plus me tenir sur mes pieds, j’allais chavirer, perdre pied. Et c’était précisément ce qu’elle venait de m’ordonner de ne pas faire. Malgré le supplice délicieux que mon amante m’infligeait, je rassemblai toute ma volonté pour tenter de tenir bon, de me montrer obéissante, de rester debout quoi qu’il m’en coûte. Ce n’était facile qu’en théorie. Déjà, mes pieds tremblaient, mes cuisses étaient agitées de tremblements. "On ne bouge pas, oh!" me rappela-t-elle. Le jeu se corsa encore un peu. Sans crier gare, Laetita rentra toute sa main en moi. Bombe atomique dans mon sexe. Son poing était rentré tout entier, énorme, distendant les parois de mon intimité. Je me sentais remplie comme jamais auparavant, baisée comme on ne m’avait jamais baisée. Une petite coquine brune était toute entière en moi. Vivre une situation pareille, ça me mettait la cervelle en surcharge. A partir de là, chaque ...
    ... mouvement de son poignet, même infime, ne fit que me faire approcher chaque fois un petit peu plus près de l’orgasme. C’était inouï, c’était fou, c’était ahurissant, une sensation comme je n’en avais jamais ressentie. Manquant de point de repère, je ne savais plus où j’étais ni qui j’étais mais ce qui était certain, c’était que j’allais jouir. C’était une question de secondes, je devinais que la détonation finale était proche, et malgré tout je tenais bon, malgré mes genoux qui vacillaient, malgré mes jambes sciées par le plaisir. D’un instant à l’autre, j’allais… Laetitia, la canaille, n’avait pas l’intention de la jouer réglo : elle retira sa main de mon sexe, me laissant vidée, frustrée, suspendue à quelques instants de ce qui s’était pourtant annoncé comme un orgasme stupéfiant. Le bas-ventre en démolition, je tremblais comme une feuille. Vexée, mais pas fâchée : cette fille m’avait donné plus d’orgasmes en une journée que mon mari en un an, elle pouvait bien s’autoriser quelques effronteries. En fait, elle pouvait tout se permettre... Mais dans l’immédiat, cela ne réglait pas toute une série de questions urgentes : ma respiration était hachée. Mon vagin était parcouru de battements, comme autant de S.O.S. Il fallait qu’elle s’occupe de moi, si possible tout de suite ou alors j’allais défaillir, m’étioler comme une fleur qu’on n’arrose pas. Ma copine avait son idée sur la question. Elle colla sa bouche tout près de mon oreille, prononçant des mots que j’étais loin de m’attendre ...
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