1. Solange et Cécile - Chapitre I


    Datte: 17/02/2019, Catégories: ff, fff, fplusag, essayage, BDSM / Fétichisme lavement, fouetfesse, init, bellemere,

    ... simplicité ; elle me trouble énormément avec ce regard plein de chaleur joyeuse, j’ai d’emblée accepté sa tutelle, comme un chaton de hasard se pelotonne contre le ventre d’une chatte de rencontre. Le moment est venu de nous quitter ; je ne peux qu’accepter avec plaisir l’offre qui m’est faite de venir vivre chez Solange et, en attendant quelques jours, je l’embrasse avec effusion. ***** Voilà. Jérôme et moi nous sommes séparés à Toulouse-Blagnac, pour six mois. Ce furent des adieux pleins d’émotion et j’ai beaucoup pleuré. Il m’a promis de m’appeler tous les jours. J’ai fait de mes maigres affaires une grosse valise que j’ai chargée dans ma petite Citroën, donné le reste à Emmaüs, puis rallié Lannemezan. J’y ai retrouvé Solange qui m’accueille avec autant de chaleur que la première fois, et comme si nous nous étions quittées la veille. De cette première journée ensemble, je conserve un souvenir plein de contrastes. Tout d’abord, il s’avère qu’elle n’a que quarante-six ans, veuve d’un homme qu’elle a beaucoup aimé, qui lui a laissé de très confortables moyens d’existence. Elle n’est pas beaucoup plus grande que moi, elle porte tout le temps des socques à talon qui lui ajoutent cinq à six centimètres et je ne mets que très rarement des talons hauts. Sa taille est mince, ses cheveux châtain foncé sont coupés juste au-dessus des épaules, avec une frange. Il m’a fallu lui raconter tout de moi, de mes parents (divorcés) et des circonstances dans lesquelles j’ai rencontré son fils ...
    ... – du moins, tout ce qui n’avait pas été narré lors de notre précédent séjour. Mais à aucun moment je ne me suis sentie agacée ou contrariée tant elle était gaie et sa curiosité paraissant naturelle. Elle est passée au tutoiement sans transition, ce qui a renforcé mon sentiment de confiance. J’ai dû insister pour continuer à lui dire « vous » et marquer mon respect, mais elle en a paru déçue : — Peut-être que tu ne peux pas le concevoir encore, mais j’aimerais tellement que tu sois la fille que je n’ai pas eue. En disant cela, ses yeux brillaient de joie et j’en étais toute remuée. Chaque jour, après le déjeuner, nous allons marcher dans la campagne alentour. Nous nous arrêtons chez ses copines, Geneviève, ou Alice, ou Françoise, qui ont sensiblement le même âge et qui m’ont toutes accueillie avec autant de gentillesse. Toutefois je n’ai pu m’empêcher de ressentir confusément la même impression, chaque fois, que je ne constitue pas une surprise, que j’étais attendue. Il est probable que les conversations à mon sujet ont dû être nourries. ***** La vie quotidienne est rythmée par les tâches ménagères car il va de soi que je les partage le plus équitablement possible. Solange est bien meilleure cuisinière que moi et je recueille ses enseignements avec beaucoup d’intérêt. Elle m’a aidée à m’installer dans la chambre de Jérôme ; nous avons fait du vide dans son armoire et son placard en ne conservant que ce qui pourra lui être utile quand il sera de retour, puis Solange a insisté ...
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