Solange et Cécile - Chapitre I - Histoires de Sexe

Solange et Cécile - Chapitre I

... pour m’aider à ranger mes vêtements et ma lingerie. J’en suis un peu gênée car je n’ai jamais pu m’offrir grand-chose de qualité dans ce domaine ; elle l’a forcément constaté mais s’est bien gardée du moindre commentaire. Après le déjeuner, c’est un rite : le café dans le salon, assises côte-à-côte dans le canapé. Dès le premier jour, elle m’a saisie par la taille pour que je me rapproche d’elle. Plaçant ma tête sur son épaule droite, elle caresse mes cheveux, me cajole sans cesser de poser des questions ou de me complimenter. Ensuite je fais notre petite vaisselle qu’elle essuie et range aussitôt car ici rien ne traîne. Puis nous partons faire notre promenade rituelle. Aujourd’hui nous nous arrêtons chez Geneviève. J’apprends que celle-ci est corsetière de métier et exploite une petite boutique de lingerie et mercerie. Solange me prend à part : — Est-ce que tu me permets de voir avec Geneviève si l’on peut te trouver un soutien-gorge plus sérieux que ce que tu as ? Je trouverais dommage que tu t’abîmes la poitrine avec ce genre de machins. Tu veux bien ? Elles m’entraînent dans un petit salon d’essayage, je dois me mettre torse nu et Geneviève déballe un tas d’articles dont je n’ose pas regarder le prix. Elle a déployé son centimètre autour de mon buste, grommelé quelque chose, puis elle extirpe du tas un soutif blanc qu’elle m’enfile. C’est pile-poil ma taille, ce satin est très confortable, mes seins sont parfaitement maintenus, le tissu est d’une douceur angélique. — ...

... Eh bien, ma chérie, comment te sens-tu ? me dit Solange en faisant mine de parfaire la mise en place de Geneviève qui n’en a nul besoin, glissant son doigt sous les bretelles, me caressant le ventre puis remontant jusqu’à mes seins dans leur nouvelle cachette.— C’est très agréable, je me sens bien, là-dedans.— Une autre couleur, peut-être, bleu ciel, crème, vert amande, noir ? propose Geneviève.— Non merci, je préfère le blanc.— Parfait. Maintenant voyons le slip assorti, dit Solange qui me dégrafe ma jupe – sors tes chaussures, ma chérie – puis me déculotte. J’ai vraiment l’impression d’être une petite fille entre leurs mains. Geneviève revient avec des culottes blanches du même satin bordé de dentelle que celui que j’ai sur la poitrine et la première qu’elle choisit m’est enfilée par les deux copines, et c’est la bonne. Je me trouve toute mignonne, dans le miroir où je m’admire depuis le début de la séance, je me tourne vers Solange, lui met mes bras autour du cou et deux grosses bises sur les joues. — Tu vois comme elle est, dit Solange à son amie, elle est adorable, j’ai beaucoup de chance.— C’est vrai, dit Geneviève en me mettant une tape amicale sur les fesses, c’est une bonne petite. Avant de quitter Geneviève j’ai cru remarquer Solange lui faire un petit signe, avec deux doigts levés, auquel je n’ai pas prêté d’importance. Deux jours plus tard, il y a deux ensembles supplémentaires soutien-gorge et culotte identiques qui m’attendent sur mon lit. Jérôme s’efforce de ...