Envoûtante Marrakech
Datte: 20/02/2019,
... tunique le recouvrait, la tête était encapuchonnée, Balou se rapprocha mais il ne distingua pas le visage. Il faisait légèrement moins sombre, le chant avait cessé. Dix mètres, huit mètres, cinq mètres, deux mètres. Balou se tenait debout à quelques centimètres de la forme allongée et encapuchonnée. Sa respiration devenant haletante. Un cri ! Balou hurlait ! Une main venait de le saisir au poignet. Une main puissante s’échappait de la tunique noire. — Ne craignez rien, restez calme, dit la voix. L’homme ne bougeait plus. Tétanisé, Balou se figea. La main se retira. La propriétaire de la tunique se leva. Cette voix il la connaissait, celle d’une femme… Elle abattit sa capuche et Balou admira Samira debout devant lui. La tunique tomba à ses pieds. Il déglutit alors péniblement. Ses yeux exorbités étaient fixés sur la peau mate et cuivrée de la femme nue qui s’offrait à lui. « Je suis une Goule, vous allez l’honorer », intima la voix. Boula sombra dans les ténèbres. La chambre était silencieuse. Personne ne parlait. Seuls des râles de plaisirs brisaient le silence. Le couple faisait l’amour dans une infinie douceur. L’homme chevauchait la jeune femme brune. Il allait et venait lentement entre ses cuisses écartées. Samira avait à maintes reprises, griffé le dos de Balou. Des rainures de sang perlaient sur son dos meurtri mais le plaisir qu’il avait en la pénétrant effaçait toute sensation de douleur…Tous deux alternaient sauvageries folles, tendresses veloutées, caresses ...
... ponctuées de cris et de sèves brûlantes offertes à répétitions. La Goule avait fait boire à Balou un élixir qui lui permettait de l’envahir, longuement, puissamment, à sa guise. Samira ne s’était pas trompée, cet homme était en manque d’amour depuis bien longtemps, elle lui offrait une cure de jouvence, sa dernière si elle ne prêtait pas garde. Balou jubilait. Heureux d’être avec cette femme. Il l’avait déjà fait jouir plusieurs fois, ses cris de plaisirs encourageant sa hardiesse. Lui-même tentait de retenir son nectar en son être, longuement, mais le ventre, les reins, la bouche de Samira ne lui autorisaient aucun répit. Il hurlait avec elle dans une débauche de luxure qu’il ne se connaissait pas. Une pellicule luisante de sueur enveloppait le couple. Samira avait posé ses jambes sur les épaules de son amant. Elle adorait être prise ainsi. Elle sentait davantage la dure verge masculine en elle. Elle était celle qui contrôlait, celle qui chevauchait, qui dominait, telle une Amazone… Balou n’en pouvait plus, dans une ultime poussée il éjacula de grasses salves de nectar dans le ventre de Samira, qui grognait des mots dans une langue inconnue. Ensuite, il se coucha à ses côtés, vanné, épuisé mais heureux, en compagnie de cette brune et belle diablesse. Il sombra dans le sommeil. En se réveillant, il vit sa bouche sucer, laper, lécher, caresser, le membre dressé. Balou se regardait disparaître entre les lèvres pleines de Samira. La Goule pompait adroitement l’homme qu’elle chérissait. ...