1. Chroniques immortelles (8)


    Datte: 21/02/2019, Catégories: Divers,

    ... échange un long et tendre baiser sous-marin. Punaise, je t’adore mon Alex ! Et comme je suis contente d’avoir pu le rendre lui aussi amphibie il y a quelques jours quand on a préparé le piège. Il y a longtemps qu’il serait à court de souffle ! « Tu as le nez de travers… OK, je remonte. Prépare toi à ton rôle de la belle noyée » « Tardez pas. Il y a vraiment rien à foutre ici ! » Alex remonte sur le ponton et revient vers Pascal tenant toujours en respect les trois hommes. — Je ne l’ai pas trouvée, lui lance t-il avec un clin d’œil complice, mais aussi pour que les trois malfrats entendent. On ne voit rien, il fait trop noir, c’est impossible. — De toute façon, il est trop tard, répond Pascal. Bravo les gars. Meurtre, proxénétisme, vous êtes murs pour quelques années de placard. — Il vous faudra des preuves ! s’exclame le chef de la bande. — T’inquiète pas, on en aura. Déjà, il y a tes empreintes sur le sac à main et le passeport. Correct ? — Enfoirés de flic ! Je vous résume la suite : les renforts de gendarmerie qui arrivent avec l’ambulance et embarquent les trois malfrats. Alex s’est éclipsé discrètement à l’arrivée des renforts. Il n’est pas gendarme ! Officiellement, Pascal Marchand aura arrêté les trois hommes seuls. Puis les plongeurs arrivent. J’ai tué le temps en jouant avec les truites qui viennent me voir avec curiosité. Ça fait prés d’une heure que je suis dans le bouillon lorsqu’ils finissent par me trouver. Je me suis mis dans une sorte d’hibernation avec un ...
    ... rythme cardiaque très faible et très lent, et j’ai déconnecté mon cerveau de mon corps. Je suis inerte. Une fois ramenée à la surface, les pompiers ne peuvent que constater le décès. Je me retrouve « au frigo » à l’institut médico-légal de Briançon. J’y attend un long moment jusqu’à ce que Pascal vienne ouvrir ma « boite ». — Ça va Christine ? — En pleine forme ! Tu m’as apporté mes vêtements? — Oui comme prévu, répond-il en souriant. Dépêche toi de t’habiller, le légiste ne va pas tarder. — Il est si tard que çà ? — Je t’ai laissé dormir au frais ! Je reprends mes traits habituels de blonde. Je m’habille rapidement. Je suis à peine prête que le légiste rentre, l’air surpris. — Bonjour mademoiselle. Bonjour Pascal. Euh… qu’est-ce qui vous amène, que puis-je pour vous ? — Vous allez me curer les ongles, dis-je fermement. Et maintenant regardez-moi. Je l’hypnotise, je le fascine comme me l’a enseigné Kostia. Sur mon ordre, il prélève les pellicules de peau que j’ai arraché au visage de mes agresseurs. L’analyse ADN sera une preuve accablante de plus. Puis il prend mes empreintes après que je les ai modifiées aléatoirement. Quant à mon test ADN, Pascal a transféré un faux résultat dans son ordinateur qui ne donnera rien de probant. La jeune « victime » restera une parfaite inconnue. Le légiste ne se souviendra de rien. Il sera persuadé avoir pratiqué son autopsie dans les règles et déplorera que le corps ait été incinéré « par erreur ». Et Pascal aura les félicitations pour son ...
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