Au petit Minou
Datte: 21/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Ce restaurant Bio était très sympa, accueillant même. L'enseigne, de bois peint, au dessus de la façade disait, Bienvenue au Petit Minou, en grandes lettres manuscrites blanches sur fond vert pomme. Avec en sus quelques fioritures genre arabesques pour faire style écolo. D'ailleurs la patronne était très chaleureuse. Elle accueillait les clients, garçons comme filles, d'un grand sourire de bienvenue, comme il était dit sur l'enseigne. De ce côté-là, la promesse commerciale était tenue. C'était une femme un peu hippie, un peu gitane, avec un accoutrement coloré bigarré, longue jupe large qui flottait volait autour d'elle quand elle marchait, chemisier blanc parfaitement transparent habillé de boléro noir brodé or et argent ouvert qui ne cachait rien de ses nibars lourds et bas aux aréoles sombres. Lesquels, impertinents, écartaient l'étoffe pour se montrer au balcon dès qu'elle bougeait. La chalandise avait une certaine homogénéité : aucun gamin, aucun vieillard. Que des hommes jeunes, que des femmes belles, tous rieurs, sains de corps et d'esprit. On se sentait bien dans ce resto. Probablement était-ce dû à la nourriture bio... Le bio, c'est la santé, c'est bien connu. La patronne faisait le service mais avait aussi deux assistantes. La blonde, style gretchen portait deux couettes marrantes. Elle avait d'énormes mamelles qui faisaient encorbellement sur son devant et sur lesquelles elle entreposait les plats qu'elle devait livrer aux convives. Quand elle passait entre les ...
... tables chacun sentait sur sa nuque le souffle du foehn tant elle déplaçait l'air ambiant de sa vigueur juvénile et de son dynamisme. La brune était, elle, fille fine à casque sombre de chevelure garçonne. Jupe courte, polo cintré serré sur sa poitrine de gamine aux tétés aigües, longues jambes gainées de collant noir mais surtout sourire de fille heureuse et gaie. Les clients venaient de loin pour dîner dans cette auberge de campagne et vu qu'il y avait des chambres à l'étage, beaucoup se laissaient aller à descendre les bouteilles de blanc, de rosé, de rouge et même les digestifs après le dessert. Ils rentreraient au matin lendemain, dégrisés. La brune tout le monde le savait était luronne. Et chacun essayait de se placer pour avoir ses faveurs, après le café gourmand. Service terminé, elle montait sur la première marche de l'escalier et regardait, tournant la tête à 180°, la salle pour lancer une œillade au garçon qu'elle avait, ce soir là, élu. Et être celui-ci, celui-là qu'elle attendait pour monter, main crochée à la taille, son petit cul ondulant devant toute l'assemblée. La blonde était deuxième marche du podium. Ses yeux ronds bleus énormes se posaient souvent non pas sur un garçon mais sur une fille. Enfin, il y avait des jours avec et des jours sans... Les filles attendaient le verdict comme on attend au flipper la partie gratuite en fin de jeu d'un grand floc de bois en résonance. La blonde aimait les chaleurs d'amitié amoureuse sur ses seins entre ses cuisses. Elle ...