Champagne ! (1)
Datte: 25/02/2019,
Catégories:
Gay
Une réception de 200 personnes à assurer. Des convives déchainés et une brigade amateure peu habituée à la pression d’un rush plus handicapante qu’autre chose. La soirée s’annonçait longue et pénible, et pas une seconde je ne me serais douté de la tournure incroyable qu’elle prendrait. Et pourtant… Je m’appelle Bastien. Je suis brun, les yeux noisette, 1m76 pour 72 kilos. J’ai 25 ans et depuis 7 ans je suis second de cuisine dans un petit restaurant familial qui s’improvise traiteur pendant les périodes creuses. Côté vie privée, je suis en couple avec Margot depuis 3 ans. Tout se passe pour le mieux, même si je ne me suis jamais débarrassé de mon habitude acquise pendant l’adolescence de partager des moments avec d’autres hommes. Je vis parfaitement avec cette espèce de double vie cachée, certes pas très honnête pour ma partenaire mais essentielle à mon équilibre. Il était déjà une heure du matin ce soir-là quand j’ai pu me prendre cinq minutes pour me fumer une clope. Tous les plats avaient été servis, la cuisine rangée et nettoyée. Je n’avais plus qu’une hâte, rentrer chez moi et retrouver mon lit. — Hé mec, ils veulent nous payer un coup ! C’était Johan, mon collègue serveur. C’était le seul à m’avoir accompagné pour le banquet, excepté le patron, rentré chez lui depuis bien longtemps. Autant être honnête tout de suite : je fantasmais sur Johan depuis qu’il était arrivé dans l’entreprise, un an auparavant. 28 ans en paraissant cinq de moins ; des traits fins, presque ...
... féminins ; un corps un peu fluet mais dessiné et une bosse dans le boxer que je ne pouvais pas m’empêcher de fixer discrètement à chaque fois que nous nous retrouvions ensemble dans les vestiaires. En somme : typiquement le style de mec pour lequel je serai prêt à tout pour un moment chaud. Bien évidemment, la vie étant souvent mal faite, Johan était marié, et avait un enfant. Mais son côté éternel adolescent, toujours prêt à faire la fête ou à enfreindre quelques règles nous avait fait devenir très vite amis. Je ne comptais plus le nombre incalculable de soirées arrosées que nous avions passées ensemble et durant lesquelles je m’imaginais l’entrainer dans un coin tranquille pour lui faire découvrir des plaisirs inconnus. — Je sais pas, t’as vu l’heure qu’il est déjà… — Roh c’est bon ! On bosse pas demain, on a rien à payer et y’a deux ou trois meufs vaginalement très motocultables… Trouve-moi une seule bonne raison de dire non… Je n’ai pas protesté plus que ça, je savais que c’était peine perdue. Et de toute façon, boire un verre après une grosse journée n’a jamais fait de mal. Seulement voilà, le verre s’était transformé en deux, puis trois. Puis trop pour pouvoir les compter. Embarqués par les quelques jeunes présents à la fête qui nous avait pris en affection, nous étions restés jusqu’à la toute fin de la fête, aux alentours de quatre heures du matin. Au moment de reprendre le camion de la boite pour retourner au restaurant, il m’avait fallu faire preuve d’un sang-froid ...