1. La plus belle avenue du monde


    Datte: 26/02/2019, Catégories: fh, fdomine, hdomine,

    ... la fois sur l’avenue des Champs-Élysées et sur une rue adjacente et était coupée harmonieusement dans son angle par une grande baie vitrée qui inondait la salle de lumière et laissait une vue en enfilade sur cette « plus belle avenue du monde ». La table de réunion, en chêne et tout en longueur, aujourd’hui recouverte d’une opportune, douce et épaisse feutrine verte, se situait dans le parfait alignement de cette perspective, vers l’avenue des Champs-Élysées. Toutes les semaines, quand il animait la réunion hebdomadaire, il se plaçait bien entendu à cette extrémité de la table qui lui donnait à la fois ce panorama symétrique et merveilleux et cette position qu’il était naturel de voir occupée par le patron. Tout le monde a compris depuis longtemps que nos deux « héros » ont passé l’âge des démonstrations d’enthousiasme trop expressives. Hélène évita donc là encore tout commentaire exagéré qui eut pu faire penser qu’elle était trop impressionnée mais elle tomba évidemment sous le charme de l’endroit : la situation, le bon goût, l’exceptionnelle perspective et la disposition des lieux, le confort et la chaleur qui y régnaient. Tout lui semblait absolument parfait, et pour tout dire bien prometteur, sans qu’elle voulût l’admettre. — C’est donc là ? lui demanda-t-elle. Il fit semblant de ne pas comprendre. Ce qui la conduisit à compléter son propos, en le précisant. — C’est donc dans cette superbe pièce, cher Jérôme, que vous avez décidé de me prendre ? Il lui sourit, doucement, ...
    ... et, pour la deuxième fois en quelques minutes, lui prodigua un autre baisemain. Geste qui, ce jour-là entre eux, semblait devoir être le signal reconnu et partagé d’une intimité accentuée. Elle comprit bien sûr que c’était la réponse, positive, à ce qui n’était en fait même pas une question de sa part. Ils restèrent l’un et l’autre quelques secondes sans parler avant d’échanger, en silence, un long baiser langoureux et profond qui allait marquer le vrai début de cette belle journée. Il goûta le doux, discret et sucré rouge à lèvres d’Hélène avant de s’asseoir au bord de la table. Il commença, sans un mot, le lent déshabillage de sa maîtresse. Elle n’estima pas, de son côté, devoir faire la même chose et – analyse posée de la situation, préférence personnelle en cet instant précis ou infaillible instinct de femme en désir ? – elle opta à ce moment pour un rôle purement passif, mais attentif. La journée sera longue, se surprit-elle à penser en se laissant conduire par l’homme attentionné et connaisseur qui la tenait entre ses mains douces et affairées. Il déboutonna donc lentement son chemisier, décida de la dégager très rapidement de son soutien-gorge et admira ce buste qu’il connaissait déjà mais qu’il trouva là particulièrement en valeur. Il lui caressa les seins, doucement, et les aisselles, doucement aussi, pendant quelques belles minutes. Debout face à l’homme assis sur le rebord de la table, enserrée entre ses cuisses, elle ressentit très distinctement les premiers émois ...
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