L'hésitation
Datte: 26/02/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
grossexe,
volupté,
pénétratio,
... vente de matériel médical.— Ah ouais, c’est pour ça.— Tu fais quoi, toi ? Il me regarda furtivement avec un air méchant qui me fit peur et qui me fit comprendre qu’il n’aimait visiblement pas parler de son activité. La lueur disparut aussitôt et son regard redevint morne et perçant. — Flower, c’est de quelle origine ?— Anglais … Mon père est anglais. Et toi ?— Je suis congolais.— Ah oui, c’est très joli.— Tu y a été ?— Oui, il y a quelques années, avec mon mari.— Tu es mariée ?— Oui.— Et ça te dirait de le tromper ? J’étais interloquée ! — Bien sûr que non !— (Passant du coq à l’âne) Allez, viens danser… Tu sais danser ?— Oui un peu… Il se leva et m’entraîna par la main au milieu de la piste bondée : ses sbires firent de la place en bousculant quelques-uns qui s’y trouvaient. La musique était passée, comme généralement, en fin de soirée au zouk-love. Une cuisse coincée entre les miennes, la main droite posée sur mes fesses, et l’autre tenant ma main, François ondula au rythme de la musique, le corps collé tout au long du mien. Il dansait divinement bien et sans un seul instant penser à mettre de la distance entre nous, je me laissais emmener dans le tourbillon. Sa main derrière, quitta mes fesses pour s’insinuer sous ma jupe et se poser sur la couture de mon string. Je ne réagis absolument pas, continuant à danser collée à François. A vrai dire, sans le savoir concrètement, j’allais tromper mon mari… En tout cas, la première fois sans qu’il ne le sache et la première fois ...
... depuis que je me suis assagie, il y a trois ans. La vue de François, un peu plus tôt dans la soirée et ma frustration de ma vie de couple semblaient se liguer pour me faire fauter. J’étais subitement prise de remords. À ce moment, François posa ses lèvres sur mon cou qu’imperceptiblement je tendis à son baiser. Je fermais les yeux. Ma main quitta son dos pour exhaler mes cheveux blonds en cascade. Sa bouche remonta le long de son cou pour attraper mes lèvres. Celles-ci s’ouvrirent naturellement pour accueillir sa langue dans ma bouche. Jamais je n’ai cédé aussi vite à un homme. Il ne s’est pas passé dix minutes depuis qu’il m’a invité à sa table. Puis je me réveillais brusquement. Je me détachais assez violemment de François et retournai m’asseoir, prise de remords. Je pensais à mon mari que je trompais d’ores et déjà. J’avais honte ! Comme une automate, je sortis mon portable et recherchai fébrilement le numéro de mon mari, parti trois jours plus tôt pour l’Asie du Sud-Est pour pleurer et me confier à lui. Il répondit, la communication était mauvaise mais sa voix grave résonna dans l’écouteur, rassurante. Par bribes, je réussis à capter quelque peu ce qu’il me dit malgré la musique assourdissante : — Flo ?— Mon chéri… Ohh mon chéri… Comme je suis heureuse de t’entendre— Ma chérie, je t’ente … tr … mal.— Je t’aime tu sais …— Qu … t … dis ?— Je disais que je t’aime.— … t …— Je ne t’entends pas— … qu …— Ce n’est pas grave. Je suis désolée mon chéri… Ne m’en veux pas.— … pas … Répè ...