1. De Julien à Julie (2)


    Datte: 06/03/2019, Catégories: Transexuels

    De Julien à Julie – 2 Dès qu’il m’est possible, le lendemain, je file chez ma tante. Avec toute sa complicité, j’ai pu savourer d’être femme en sa compagnie, et ça, sans le moindre complexe. Après un rapide baiser, elle m’emmène dans sa chambre où toute ma future parure est prête, y compris la perruque que je portais la veille. Une minijupe en cuir, des dessous noir, un chemisier blanc transparent. Elle me maquille, puis m’observe déambuler sur mes talons. « Tu es parfaite ma chérie ! Tu sais … Tu es vraiment fantastique, tes jambes sont admirables, toute ta silhouette déborde de féminité, à part … que tu n’aies pas de poitrine ! » « Merci Sophie, c’est gentil ce que tu dis ! » « Tu as du temps devant toi ? » « Oui, plusieurs heures … » « Alors, on va aller faire un tour en ville toutes les deux ! » « Mais, je ne peux pas sortir comme ça ! » « Ne t’inquiètes pas, même ta mère ne te reconnaîtrait pas. Et puis, tu vas voir comme les mecs vont te regarder et baver devant toi, devant nous, je devrais dire ! » Elle me prête une veste et un sac à main pour compléter ma tenue. Je n’ose pas franchir la porte pour sortir, mais elle me pousse sur le dos. Et me voilà dehors. L’air se glisse sous ma jupe, je reste inquiète, mais rejoins sa voiture sans me tordre la cheville. Une fois assise, ma tante me donne quelques conseils pour monter ou descendre de voiture, de ne pas dévisager les gars, de rester sérieuse et plein d’autres détails … Après s’être garées, nous arpentons les rues et, ...
    ... effectivement, je sens des regards sur mon dos, mes fesses, mes jambes. Nous marchons bras dessus bras dessous, et au fil des boutiques, je finis par me détendre. Sophie vient souvent dans la cabine d’essayage pour commenter les achats qu’elle veut faire pour moi. Je suis comblée par tous ses cadeaux ! Nous retournons les bras chargés quand je vois Sébastien, mon copain de classe, avec qui j’ai quelques relations intimes. Il est en compagnie d’un minet qui est en classe de seconde. Je crispe ma main sur le bras de ma tante et elle me rassure en m’effleurant de ses doigts. Nous croisons les deux garçons sans qu’ils ne se retournent sur moi. « Tu vois ! Personne ne te reconnaît. Ce grand là, c’est lui que tu as l’habitude de sucer ? » J’acquiesce, un peu jalouse qu’il me remplace si facilement. Est-ce parce que je lui refuse ma fleur ? Sophie me tire de ma rêverie : « Tu sais je connais plein d’hommes qui aimeraient le remplacer. Tu es si jolie, si jeune ! « Je ne sais pas … J’ai peur … » « Pour le moment, on va vite rentrer et tu vas t’occuper de moi, tous ces regards de mecs m’ont émoustillée ! » « J’avoue que moi aussi ! » C’est évident que vivre aussi réellement dans la peau d’une femme me transforme l’esprit. J’aime être désirée par ces hommes, alors que jusqu’alors je n’y pensais pas. Arrivées à la voiture, j’ai les pieds en compote. C’est un manque d’habitude, me rassure Sophie. Si elle me jette de nombreux regards lors du trajet, elle se rue littéralement sur moi quand ...
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