Sylvia, femme d'action (5)
Datte: 17/08/2017,
Catégories:
Hétéro
... faisait longtemps... — Oui, c’est vrai. Comme promis, le reportage a fait son effet. — Oui, merci. Ce fut le début d’un grand changement. Suite à cela de nombreux membres du cabinet du général Alvarez ont retourné leur veste sans pour autant pouvoir agir. — Je sais. Sans l’un d’eux, toi comme moi nous ne serions sûrement pas là. — Manuel m’a expliqué pourquoi tu étais là lors de cette fameuse nuit. Merci, même si c’était dangereux. oyfoeetp — C’est Manuel qui l’a buté, pas moi. — Disons que l’un sans l’autre, ça n’aurait probablement pas marché. Bon, si j’ai voulu te faire venir, ce n’est pas pour répondre à tes questions. — Ah ? Et pourquoi je suis là ? — J’ai quelqu’un à te présenter. Il appuya sur un bouton de son interphone et demanda à une personne de venir. Quelques minutes plus tard, un fringant jeune homme arriva, typé européen avec un teint légèrement bronzé, et pas très à l’aise dans son costume. Sylvia commença à se douter de l’identité de ce jeune homme, mais elle n’en douta plus quand elle le vit avec la montre de gousset qu’elle avait confié à Manuel pour le petit. Montre qui lui pendait autour du cou. Elle se tenait debout en appui des deux mains sur le dossier d’une chaise quand Carlos prononça ces mots « Gabriel, je te présente ta mère. » À ce moment-là, Manuel, qui était resté avec eux, sortit de la pièce pour leur laisser un peu d’intimité. Ce n’est que quelques heures plus tard qu’elle fut ramenée chez elle par une des voitures de l’ambassade. Quand elle ...
... passa la porte de son appartement, elle avait un large sourire aux lèvres. Enfin elle avait pu revoir ce petit garçon, qui était devenu presque un homme, et lui parler. Sylvia venait de rentrer chez elle, et son mari venait de coucher leur fille. Elle lui raconta tout, et il en fut ravi pour elle. En tant que journaliste, elle allait pouvoir couvrir les déplacements de Carlos et ainsi revoir son fils, obtenir de ses nouvelles. Bien entendu, il fallait garder le secret de leur lien filial. Entre Carlos et Sylvia, il ne restait plus que des rapports cordiaux, chacun ayant refait sa vie de son côté Durant leur entrevue, Gabriel lui parla dans un français approximatif ; il lui expliqua que lorsqu’il était petit, il comprenait mal le fait de ne pas avoir de maman, mais qu’avec le temps ça lui avait passé et qu’il avait fini par comprendre. Son enfance n’avait pas été malheureuse. Très souvent logé chez une nourrice, il avait ainsi pu aller à l’école. Pour lui, tous les membres du groupe de révolutionnaires étaient comme autant de tonton. Même si son existence avait été divulguée, sa véritable identité, elle, était restée secrète. Depuis que Carlos s’était lancé dans la course à la présidence, il menait des études de commerce international, pour faciliter et aider son père lors d’échanges commerciaux, mais aussi parce qu’il espérait bien un jour débarquer en France pour rencontrer sa mère. Sylvia lui raconta qu’après sa libération, elle avait monté son reportage et était devenue une ...