1. PokémonVR (3)


    Datte: 09/03/2019, Catégories: Hétéro

    ... de savoir quelle heure il était dans le monde réel. Il serait en effet dommage de rester inconscient pendant des jours sans s’en rendre compte, surtout que la machine ne nourrissait pas nos corps ; il fallait se déconnecter au moins pour manger. La réunion prit fin au bout d’une vingtaine de minutes, et tous ensemble nous sortîmes de la grande salle du laboratoire du professeur. J’eus la surprise de retrouver Stéphanie devant la porte d’entrée. Elle me sourit, mais quelque chose sur son visage m’intrigua sans que je pusse deviner quoi. Je dis au revoir à Ayaka et rejoignis ma petite-amie que j’embrassai rapidement. — Alors, c’était comment ? — Magique, répondis-je. Stéphanie et moi dînâmes dans notre chambre d’hôtel, tout frais payé par la CR2VL. Au menu, pâtes à la sauce tomate. Nous mangions en discutant du jeu, et bien sûr en parlant de ce qu’elle avait fait en attendant. Tandis que nous avions terminé notre dessert, un yaourt aux fruits, Stéphanie et moi nous levâmes de table et débarrassâmes la vaisselle que nous mîmes au lave-vaisselle. Lorsque j’eus terminé le rangement, Stéphanie me regarda d’une façon plus qu’étrange, et ce regard ne me dit rien qui valût. — Quoi ? J’ai quelque chose entre les dents ? lui dis-je inquiet. — C’était qui, cette fille ? Me dit-elle agressivement. — La fille ? — Celle qui est sortie en même temps que toi ! Celle a qui tu as souris quand tu as quitté la cuve ! Celle a qui tu as fait la bise avant de partir ! cria-t-elle presque. ...
    ... Évidemment, elle parlait d’Ayaka. J’avais intérêt à faire très attention à ce que j’allais répondre, elle ne semblait pas d’humeur à plaisanter. — C’est juste une joueuse pro. Tu ne vas pas faire ta jalouse parce que j’ai fait ami-ami avec une fille ! — Ne te fous pas de moi ! J’ai vu le regard que tu lui as lancé ! Tu ne m’as jamais regardée comme ça ! Alors maintenant, je te le répète, qui est cette fille ! Ces yeux lançaient des éclairs, si bien que tu je ne me sentais plus le courage de lui mentir. Je baissais la tête, incapable de maintenir notre regard. — Désolé, dis-je. C’est arrivé comme ça, sur un coup de tête. — Donc tu confirmes ! Tu as baisé cette salope ! Des larmes me vinrent. De honte peut-être, je n’en savais rien. Tout ce que je pus faire se résuma à quelques hochements de tête. Stéphanie digéra la nouvelle comme elle aurait digéré une assiette d’épinard. Elle se leva brusquement de sa chaise et, pleurant à moitié, se dirigea vers la porte. — Stéphanie, laisse-moi t’expliquer, dis-je d’une voix pitoyable en lui attrapant le bras. — Ne me touche pas, tu me dégoûtes ! hurla-t-elle en me giflant. J’avais confiance en toi ! Je t’ai accompagné pour être à tes côtés ! Pas pour que tu te tapes la première venue ! Incapable de trouver les mots justes, je n’ajoutai rien. D’un geste brusque, Stéphanie dégagea son bras et se rua hors de la chambre, retenant à peine ses larmes résonnant désormais dans tout l’hôtel. Le lendemain, je retournai dans le laboratoire du professeur ...
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