1. Un stage très formateur (1)


    Datte: 09/03/2019, Catégories: Hétéro

    ... XXXX, infirmier en psychiatrie. me dit-il en me tendant sa main à serrer. Lolita, enchantée. » répondis-je, le regard franc, percutant le sien. Et merde. Il a les yeux bleus ce con. C’est ma came depuis toujours. Mais peu importe. Je me suis promise d’être sérieuse et concentrée. Pas question d’avoir l’esprit ailleurs. Je rentre dans la pièce sombre, dépose mes affaires et ressort aussitôt. Il m’attend devant, emprunt de jovialité et me posa plusieurs question. « - C’est la première fois que tu viens ici ? Toi aussi tu veux devenir infirmière ? Quel âge tu as ? Ce à quoi je répondis par l’affirmatif, en esquivant la dernière question. Je n’aime pas donner mon âge. J’ai pris l’habitude de vivre comme si j’avais 10 ans de plus. Je ne veux pas être prise pour une écervelée. Une fois les présentations faites, il m’entraîne à l’extérieur, et prend le temps de m’expliquer le fonctionnement de la structure en détail, avant que les hostilités commences. Il me parle, je l’écoute avec attention, je pose des questions. Entraînée par la discussion, je ne me suis pas rendue compte, mais il est vraiment tout près. Un éclair de lucidité traverse mon esprit, c’est quand même pas moi qui me suis approchée ainsi, si ? Je me recule à peine et prend le temps de regarder avec plus d’attention l’homme qui me parle depuis un quart d’heure de son métier avec passion. 1M80, 85kg à peu prés, brun et le teint halé. Typé espagnol à vue de nez, la cinquantaine qui point au coin des yeux. Bleus. Y’à pas ...
    ... à dire, c’est un beau mec. Le genre qui mettrait au tapis toutes mes bonnes résolutions en un regard. Je me reprends, je l’écoute nouveau, sans pouvoir m’empêcher se serrer mes cuisses l’une contre l’autre, en sentant mon petit string un brin humide. Je regarde ses mains, qu’il a grande et belle. Je plaisante avec lui, il rit, je vois aux expressions de son visage, à sa manière de bouger que ça doit être un sacré coquin. Je perçois ses choses là. Je sens que ce stage va me plaire. La journée se déroule bien, j’observe beaucoup, je me rends utile et la soirée arrive très vite. Il est déjà temps de partir, je salue tout le monde et m’apprête à prendre congé. Karl s’avance vers moi et claque une grande bise sur mes joues, en m’expliquant qu’il ne va pas travailler beaucoup sur les même horaires que moi mais qu’il espère me croiser à nouveau avant la fin de mon stage. Je rentre chez moi, crevée de ma journée, avec plein de nouvelles images en tête, et notamment une, qui n’était pas vraiment prévue, Karl l’infirmier psy aux yeux bleus. Sur le retour direction mon appart, je pense à cette rencontre intéressante, en regrettant par avance de ne pas le croiser souvent pour la suite de mon stage. Après quelques minutes de réflexion, je me rends à l’évidence : il m’a troublée. Je suis partagée entre deux idées, celle qui me frustre, lorsque j’imagine quel aurait été mon état si j’avais eu ce genre de pensées en sa présence. D’autre part, la raison me rappelle à l’ordre, et je me rassure ...