1. Méli-Mélo (suite)


    Datte: 18/08/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... brassière, du corset. Vos mains baladeuses dans notre dos disent clairement vos interrogations. Alors, non, qu'elle m'a dit. Ne suis pas harnachée, n'ai besoin de rien. Mes ranplanplans à moi, y tiennent tout seuls, vu qu'ils sont quasi inexistants. Et c'était vrai, je crois. Enfin je présumais. Moi je pensais, cause toujours mon lapin, ces trucs là, pour les croire faut les voir, les toucher ... à deux mains, les palper ... à deux paumes. Je frottais mon thorax contre le sien et faut dire que j'étais bien persuadé de la réalité de la chose. Surtout que voilà bientôt depuis début de soirée que je ne pensais qu'à ça. J'ai décidé brusquement que bien d'autres choses importaient et j'ai filé au salon illuminer les lieux en espérant qu'ils seraient à son goût. Mélody Gardot trébuchait sur l'écran géant du clip en basses Bose et le regard de ma conquête s'éclaira de deux dents blanches entre lèvres rouges d'une couleur que je connaissais pour l'avoir découverte avec émotion sur un miroir dessus un lavabo de toilettes souterraines. Elle souriait pour me signifier son accord sur le jazz sur cette musique. Et je pensais voilà déjà un truc qui va bien. Aime-t-elle aussi la SF, Tolkien, Azimov, Poe, connaît-elle Dune, Alien, la Guerre des Mondes ? ...
    ... Alors on s'est assis dans le canapé et j'ai sorti mes bouquins et on a parlé, parlé. Après le jazz, j'ai posé un CD de samba. J'ai vu qu'elle bichait, ses yeux riaient. Elle s'était emparé de mes BD et je voyais qu'elle aimait les dessins. Elle était sur le dernier album de Yoko Tsuno et me dit, je me me régale des avions, des aéronefs qui parcourent le monde l'univers. Je voudrais vivre cela. M'emmeneras-tu ? Il était tard j'ai saisi sa main, l'ai relevée. On est allés à la chambre. Elle a voulu passer à la douche. Elle a voulu y aller la première. Quand, à mon tour je suis revenu tout nu de la salle de bain, elle était toute cachée sous les draps de mon lit. Juste sa tête rieuse sur l'oreiller. Je me suis glissé auprès d'elle. Même pas bandant, juste copain. J'ai laissé les lumières. On a parlé, serrés dans les bras l'un de l'autre. Emmêlés de jambes. J'ai oublié de regarder, tâter son devant. Pourtant je ne pensais qu'à cela depuis bien longtemps. En fait je ne pensais qu'à ça ... depuis toujours. Elle a dit, on dort. Elle s'est tournée me présentant son dos rond. J'ai tout éteint et me suis enroulé autour d'elle. Bien sûr mes mains sont venues, naturellement, sur son devant, sur son rien. Et je me suis endormi et elle aussi, je crois. 
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