1. Duel au soleil levant


    Datte: 20/03/2019, Catégories: Entre-nous, Les femmes,

    Ce que tu peux être belle Maelenn quand tu dors ! Je crois que je ne me lasserai jamais de te regarder, et j’en ai souvent l’occasion. Autant, je dors peu, me couchant tard et me réveillant tôt, autant tu es un loir, et les grasses matinées sont ton sport favori. Début juillet, ma saison préférée, le soleil se lève tôt, éclaire la pièce de ses rayons, même à travers les doubles rideaux. Ainsi, je peux profiter de toi, te regarder comme ce matin. L’hiver, la pénombre maintient notre chambre dans le noir. Je ne peux que deviner tes formes seulement. Samedi matin, mon jour préféré de la semaine. On a le temps de faire les choses. Tes cheveux reposent sur ton oreiller. Enfin tes oreillers, il t’en faut au moins deux. Tu es couchée sur le ventre une main qui pend entre nous, l’autre repliée contre ton visage. Ton visage, justement, que tu viens de retourner vers moi dans ton sommeil. La marque de l’oreiller sur ta joue, qu’est-ce que c’est attendrissant. Tu es nue, comme souvent à la belle saison, mais bizarrement, tu remontes toujours la couette sur toi. Là, elle arrive au milieu de ton dos. J’aurais aimé pourvoir en voir un peu plus. Encore une chose que nous n’avons pas en commun. Moi, il me faut toujours quelque chose sur moi pour dormir, au moins une nuisette en été, un pyjama plus épais l’hiver. Toi tu dors nue une très grande partie de l’année. Ton visage se détend et tu te fends d’un sourire dans ton sommeil. Tu marmonne même quelques mots incompréhensibles. Surement un ...
    ... doux rêve qui t’habite. Ton visage ! Qu’est-ce que je peux en dire ? Tu ressembles un peu à Sophie Marceau. J’ai dit un peu ! Ne vas pas prendre la grosse tête. Je n’aime pas trop cette actrice, que je juge un peu distante, mais elle est belle. Très belle même. Mais de cette beauté froide qui ne me plait pas vraiment. En plus je trouve qu’elle se prend un peu au sérieux. Toi tu lui ressemble, un peu. Tu n’as pas sa froide beauté, tu es beaucoup moins papier glacé. Tu es spontanée, cash, tu ne calcule rien. Ton sourire est omni présent. Voilà, ta bouche, c’est elle qui me fait penser à Sophie Marceau, les pommettes aussi. Même si c’est une très belle femme, même si tu es moins belle qu’elle, je te préfère à elle et de loin. D’un seul coup, tu te retournes en grognant. Un rebondissement inattendu dans ton rêve, je suppose. Maintenant tu es sur le côté et tu me présente ton dos. En te retournant, tu as repoussé la couette, qui te découvre maintenant le dos. Je peux voir la naissance de tes fesses aussi. Si je me penche, je vois aussi tes petits seins. Enfin, je découvre ton corps, pour la première fois de la journée. Nous ne sommes que début juillet, comme tu es mat, ta peau est déjà couleur miel en ce début d’été. Dans quelques semaines, tu seras caramel. Normal pour une bretonne ! Moi, en tant que vraie blonde, au mieux j’atteindrai le miel début septembre et je n’irais pas au-delà. Bien sûr, tu es volage, tu as d’autres aventures. Moi aussi, sur ce point, je pense même te ...
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