1. Le modèle (1)


    Datte: 22/03/2019, Catégories: Partouze / Groupe

    Le moment est venu. C’est bien la porte qu’on m’avait indiquée. Mon cœur bat la chamade au moment de l’ouvrir. J’entre discrètement dans la salle de classe ; quelques regards se tournent vers moi. Je souris, intimidée. Le professeur ne m’a pas encore vue ; il est en pleine explication. Il indique aux étudiants comment la séance va se dérouler. J’écoute attentivement puisque je suis aussi concernée. L’homme se tourne enfin vers moi. — Notre modèle est arrivé ; nous allons pouvoir commencer. Veuillez accueillir Claire. — Bonjour, Claire ! salue l’ensemble des étudiants. Je fais un petit signe de main et souris nerveusement. Le professeur, monsieur Kasu, s’approche de moi et me réexplique doucement comment le cours va se passer. Plutôt grand, athlétique, avec un petit air asiatique, il ne manque pas de charme. — Nous allons commencer par des poses courtes de quelques minutes pour s’échauffer. Nous en ferons de plus longues par la suite. Pas plus de trente minutes, ne vous inquiétez pas. Je n’ai pas oublié que c’est votre première fois. Cela vous va-t-il ? — Oui… — Très bien. Vous pouvez vous déshabillez maintenant. Tout va bien se passer, je vous le garantis. Sa voix est autoritaire mais douce, si bien qu’il a réussi à me rassurer. Je retire un à un mes vêtements dans mon coin tandis que les étudiants m’ignorent pour la plupart. Ils sont en train de faire leurs derniers préparatifs. Me voilà nue. Je fais quelques étirements, puis monsieur Kasu m’aide à monter sur une scénette ...
    ... disposée au centre d’un cercle formé par les chevalets des étudiants. — Nous allons pouvoir y aller. Rappelez-vous : ce sont des poses courtes ; je ne vous demande pas un dessin détaillé. Il vous faut capter l’essence de la pose. En quelques traits, vous devez être capables de la faire comprendre. Trouvez les lignes directionnelles, construisez votre dessin, et n’hésitez pas à prendre souvent du recul. Je ne veux voir aucun d’entre vous assis sur un tabouret. Allez-y, Claire. Et c’est parti ! Je prends la première pose, debout, classique. Quelques minutes plus tard, je change. Kasu m’indique de croiser les jambes et de passer une main dans le dos. À la suivante, je dois me déhancher, et les poses continuent à varier ainsi ; debout, assise, allongée. Tous les regards sont posés sur moi. C’est une drôle sensation. Je suis nue devant une vingtaine de personnes que je ne connais pas, et tout le monde a l’air de trouver ça normal. Ils sont là, en train de me dessiner sur leur feuille. Au fur et à mesure des changements de position, j’en profite pour observer les étudiants. Cette fille, une jolie blonde, a l’air plutôt sûre d’elle. Son voisin, en revanche, semble paniquer et gomme frénétiquement sur sa feuille. Une autre fille paraît très appliquée et méthodique tandis que sa voisine tient son crayon du bout des doigts et se laisse aller en d’amples gestes. Un autre élève tape un texto sur son téléphone en vérifiant ne pas être grillé par le prof. Kasu, quant à lui, est en train de ...
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