Le modèle (1)
Datte: 22/03/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
... ajoute un de ses collègues qui vient se mêler à la conversation, un brun aux allures méditerranéennes. Rares sont les modèles aussi appliqués… et magnifiques. — Sinon, vous dessinez quoi d’autre dans cette école, à part des gens nus ? demandé-je pour changer de conversation, trop gênée par cette drague à peine cachée. — Oh, c’est très académique pour le moment : dessin d’objets, dessin de plâtres, étude documentaire et autres. Mais personnellement, je peins pas mal en dehors de l’école. J’ai réalisé pas mal de toiles. — Quel genre de toiles ? — Des paysages, des portraits, des nus, des peintures plus abstraites. Je ne me contente pas d’un seul style ; j’aime expérimenter. — Je serais curieuse de voir ça. — Oh, si vous voulez, j’ai quelques travaux en cours dans ma pochette ; je pourrais vous les montrer. — Euh, oui ; pourquoi pas ? Il sort alors un portrait de sa pochette : une adolescente blonde avec une bouille trop mignonne. C’est dingue : le regard est très expressif, et la peinture est d’un réalisme… On dirait une photo. — C’est ma petite sœur, explique-t-il. Elle va avoir quatorze ans. Je vais lui offrir pour son anniversaire. — C’est magnifique ! Elle a l’air adorable. — Elle l’est, confirme-t-il en rangeant sa peinture. Prêt à sortir une seconde toile, il est stoppé par le retour de Kasu qui indique la fin de la pause. Les élèves reviennent et se réinstallent à leur place. — Je vous montrerai le reste tout à l’heure si vous voulez, me lance l’étudiant. — OK. Ce sera ...
... avec plaisir, lui souris-je avant de me déshabiller et de retourner sur la scénette. — Bon, nous allons maintenant enchaîner trois poses d’une demi-heure chacune. La première sera une pose assise. On me fournit un tabouret sur lequel je m’assois. Je suis tournée vers le garçon que j’ai surpris en train de me mater tout à l’heure. Je lui souris ; il rougit une nouvelle fois. Il doit être timide. J’ai les jambes légèrement écartées, mais Kasu me fait poser ma main pour cacher l’essentiel. Tant pis pour notre jeune timide. Je repense aux deux autres jeunes de tout à l’heure ; je ne m’attendais pas à me faire draguer. Je dois être plus vieille qu’eux. Pas de beaucoup, certes, mais plus vieille quand même. Même si je me suis sentie gênée sur le moment, je dois avouer qu’après coup c’est plutôt flatteur. Je me sens encore plus désirable grâce à eux. — On va changer de pose, Claire, m’indique Kasu. Celle-là sera debout. Il me tend alors une barre métallique verticale sur laquelle je dois m’appuyer le temps de la pose. Je suis tournée en direction de l’élève beau gosse. Son regard est envoûtant. Il semble fasciné. Il m’observe dans les moindres détails, me scrute jusqu’au plus profond de mon être. J’ai l’impression de ne pas pouvoir me cacher : il lit en moi comme dans un livre ouvert. C’est une sensation très étrange, très agréable. Je me sens vulnérable, et curieusement, j’aime ça. Sans m’en rendre compte, je crois bomber un peu plus la poitrine. Je suis tellement imprégnée par son ...