Anonymix
Datte: 25/03/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
telnet,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
jeu,
humour,
Paris – 08h30 Déjà trois mois que je suis complètement inefficace au bureau. C’est sûr, cela va commencer à se voir même si je suis employé d’une administration… Allez, défoulez-vous. Je vois votre sourire devant l’ordinateur.Voilà où passent nos impôts… Il n’a que ça à faire… P… de fonctionnaires, toujours en grève… J’en passe et des meilleures. Stop ! Sachez que je paye également des impôts, sauf que moi, je suis plus malin et je me rembourse sur mon temps de travail. J’ai dit travail ? Oups, pardon. Il n’a que ça à faire… Et bien non, j’ai plein d’autres trucs très intéressants à faire, comme n’importe quel employé dans n’importe quelle société, et si je peux les éviter, je les évite. P… de fonctionnaires ? Cri bestial émanant d’une tribu localement située partout en France et prenant souvent à partit les fonctionnaires. Et bien oui je l’avoue, on nous jalouse, et j’y pense souvent le soir lorsque je rentre à la maison… vers seize heures trente. Enfin, le «toujours en grève » est de loin le « Number One » des revendications des « jamais en grève ». Je rappelle la définition de toujours : adverbe – à utiliser dans le temps – marque en soi une durée illimitée ou de permanence. Or il me semble avoir déjà vu des trains ou des métros circuler, des écoles, des hôpitaux, des administrations ouvertes et même de l’électricité produite, acheminée et consommée. Le terme le plus approprié serait donc : parfois ou de temps en temps. Je tiens à rassurer l’ami lecteur, je ne suis pas en ...
... train d’écrire l’apologie du fonctionnaire. Les trucs cochons arrivent… Ah, la dérision. C’est sympa parfois ! (Voyez : là, j’ai utilisé « parfois » parce que « toujours » aurait été malvenu…) Paris – 16h00 C’est l’heure, je vous laisse… Je déconne, le fonctionnaire possède un peu d’humour tout de même… On enchaîne. Cela fait donc trois mois que je ne suis plus bon à rien. Trois mois qu’elle est arrivée. Gaëlle ! Fraîchement sortie de l’école et admise au concours d’entrée. Simplement rayonnante, elle illumine à elle seule le bureau et accessoirement ma vie, ou l’inverse. Nous sommes trois dans un bureau initialement prévu pour une personne, mais Michel étant sur le départ (depuis quatre ans d’ailleurs), il est prévu qu’elle nous rejoigne pour le remplacer. Franchement, c’est un gain évident. Michel a soixante ans ; veuf ; un costume qu’il porte du lundi au vendredi ; toujours le même repas. (Oui, là, j’ai dit « toujours », mais parce qu’il mange systématiquement la même chose, alors je peux utiliser cet adverbe ! Mais faut arrêter maintenant parce que cela va être difficile de se mettre dans l’ambiance.) Toujours le même repas donc, une boîte de sardines, une portion de camembert et une pomme. Tout cela au bureau pour ne pas perdre du temps le midi. Je vous laisse imaginer les odeurs enivrantes des après-midi confinées dans notreclosed space. Rien à voir avec le doux parfum de notre envoûtante collègue. Jamais quelqu’un ne m’avait fait cet effet. Gaëlle est jeune, un visage ...