1. Anonymix


    Datte: 25/03/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail telnet, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, jeu, humour,

    ... Éducation ? Je ne sais pas, c’est dans ma nature. Petit, j’étais le garçon mignon selon les autres mamans, adolescent, le gamin entouré de pleins de meilleures copines, pour finir effacé du monde masculin auquel j’appartenais. Du coup, je n’ai jamais cherché à séduire, je laissais faire les filles. Puis les femmes. Aucune initiative de ma part, on ne sait jamais. Du coup je papillonne, je butine au gré du vent à la recherche de ma fleur. Mais là, c’est différent, je dois faire le premier pas. Et je n’y arrive pas. Nous rentrons du déjeuner comme si de rien n’était. Enfin, en ce qui me concerne. Au moins Jean-Louis, au vu de son état, ne sera pas parmi nous cet après-midi. Et puis ce fut le déclic. Il suffit de lui écrire. Une déclaration. Bon sang mais c’est bien sûr ! Oui, mais à la fin de celle-ci, il faut signer. Et si elle refuse ? Une idée, il me faut une idée. Et puis l’idée conne est arrivée. Ma plus grande peur serait qu’elle fasse une rencontre vraiment sérieuse, qu’elle tombe amoureuse. Il fallait donc qu’elle tombe amoureuse de moi, d’une manière ou d’une autre. Une fois devant mon PC, je me suis mis à écrire une lettre : Maîtriser la situation allait être dur. Je sors la lettre sur notre imprimante, je la mets dans une enveloppe sur laquelle je trace un X, puis je me dirige vers l’accueil où je la dépose discrètement dans sa bannette. Je retourne à mon poste en attendant la fin de journée. Que va-t-elle faire ? Et si elle prend le courrier ce soir et décide de ...
    ... faire demi-tour pour savoir qui est le mauvais plaisantin ? Est-ce considéré comme du harcèlement ? Que de questions sans réponses. — Ciao, ciao ! À demain, me fit-elle.— À demain, bonne soirée, répondis-je. Mon cœur passe du mode Fonction Normale au mode Fonction Extrême. Et si… Et si… Et puis, je me lève à mon tour, je prends mes affaires et la sortie. La lettre n’est plus là. Paris – 08h30 La nuit fut longue et sans sommeil, pas habitué au stress (ben oui, fonctionnaire). — Salut ! fit une petite voix.— Bonjour Gaëlle, comment vas-tu ?— Ça va. Pas beaucoup dormi…— Ha, Ha… Voilà ! Lorsqu’on fait des folies de son corps toute la nuit… Je sais, ce n’est pas intelligent comme réflexion, mais c’est tout ce que j’ai trouvé à ce moment-là. Des fois, je me « jean-louise » (expression couramment utilisée par moi-même). Je me lève de ma chaise et m’avance pour l’embrasser. Son parfum embaume déjà la pièce. Elle a mis sa jupe surplombant de grandes bottes noires. Son chemisier blanc, déboutonné juste assez pour attirer l’œil et ne pas être vulgaire. Mince alors. Elle accepte mon invitation. Je lui fais remarquer qu’elle est très sexy et elle me remercie par un fabuleux sourire. Elle s’installe à son bureau, je suis sur un nuage. Coup de téléphone : Jean-Louis est en arrêt indéterminé. La matinée se passe tranquillement comme un jour banal, sauf pour Gaëlle qui jette souvent un regard par dessus la cloison du bureau, comme pour prendre en flagrant délit son prétendant anonyme. OK, ...