1. Une soirée de réception. Le passé ressurgit 8


    Datte: 26/03/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Quand je me réveille le lendemain matin, je me rend compte qu'une nouvelle fois je suis en sueur. C'est vrai que dans la chambre, l'air est étouffant. On parle de plus en plus de canicule. Mon mari est déjà parti au bureau ce qui me soulage quelque peu. Je descends nue prendre mon petit déjeuner. Seule devant mes tartines pleines de confiture, je pense à cette journée, à ce que je dois faire et ce qui m'attend samedi. Je sors de la douche et à peine séchée, je sens la sueur entre mes seins. Comment vais-je aller à cette boutique ? En voiture ? En transports en commun ? Et comment m'habiller ? Soudain l'envie me prend de relire le mail. Et aussitôt je mouille entre mes cuisses. Je deviens folle, je ne contrôle plus rien. Alors, dans ma folie, une évidence me saute aux yeux : j'irai en train et métro. Je choisis une robe d'été transparente et légère. Une culotte mais pas de soutien gorge. Je laisse libre mes cheveux sur mes épaules et j'ajuste un léger chapeau de paille sur la tête pour célébrer l'été et le soleil. Pour terminer, je passe un collier qui dépose un petit médaillon de nacre juste entre mes seins, dont je sais qu'il attisera les regards portés sur le sillon qui sépare mes deux lobes. J'ai envie de me montrer, la chaleur se prêtant à ce genre de jeu. Pour finir, je chausse des petites sandales très ajourées à l'avant avec un talon compensé recouvert de corde tressée. Une simple bride aux chevilles laisse mon pied découvert. Je me sens belle, je me trouve désirable. ...
    ... Je deviens cette salope qui se révèle depuis quelques mois. Je pense au fils de Joachim et à son ami. Je voudrais qu'ils soient là pour me baiser, me prendre comme cette chienne soumise qu'ils ont fait de moi. Et me dire que je suis belle ! Je vais à la gare du RER en auto, la range au parking. Il est 11 h et il y a peu de monde dans les rues. En marchant vers la station j'imagine des hommes qui me matent et instantanément je sens que je me mets à mouiller. Mon dieu comment est-ce possible, en pleine rue ? Je vais avoir la culotte toute souillée et tâchée. A la gare, l'escalier qui conduit aux quais est inondé par un soleil de feu qui explose d'en haut. En montant les marches je sais bien que la transparence de ma robe est inévitable. Je regarde derrière moi. Personne. L'envie de me montrer est à son comble. Je décide de rester en bas des marches à attendre un voyeur. Je transpire autant que je mouille. Je suis éblouie par les rayons du soleil qui plongent du ciel là haut ! Pour me donner une contenance, je fouille dans mon sac. Soudain des bruits de voix. Ils sont deux, des maghrébins je crois. Je vois en un instant qu'ils sont jeunes. Des lycéens sans doutes. Tant pis. J'aurais préféré un vieux pervers. Je commence à monter lentement les marches vers les quais, vers la clarté des rayons violents du soleil. Pourvu qu'ils me suivent ! A mi hauteur de l’escalier, je les entends derrière moi, quelques marches plus bas. Ils ne doivent rien manquer de mon corps. Ils se sont tus. ...
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