1. Vacances de Pâques


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fplusag, jeunes, vacances, forêt, campagne, train, amour, revede, intermast, Oral 69, préservati, pénétratio, init,

    ... féconder la mousse. Sophie jouit dans un long sanglot, et demeure tétanisée pendant quelques secondes. — Oh, David, il ne faudrait plus nous quitter… Plus jamais. Paisibles, ils retournent au village. — Tu l’aimais beaucoup, Cécilia ? Tu es triste qu’elle t’ait plaqué ? Moi j’ai encore jamais été amoureuse, jamais vraiment. Mais avec toi, je sens que ça pourrait venir. Tu m’aimes ? Tu penses encore à ta Cécilia ? Mais réponds-moi, réponds-moi, enfin ! * * * * * David est dans sa chambre. Un scooter s’arrête devant la maison. La porte s’ouvre, la voix de Cécilia demande s’il y a quelqu’un. — Je suis dans ma chambre. Monte.— David, je t’ai vu tout à l’heure revenir de la forêt avec une fille. C’est à cause d’elle que tu n’as plus voulu de moi ? Tu as été d’une cruauté incroyable, David. Nous venions de nous quitter, tout avait été merveilleux, comme toujours, et tu m’as écrit que nous étions devenus des étrangers l’un pour l’autre !… Tu m’as fait horriblement souffrir, David, c’est ce que je suis venue te dire. Il glisse une disquette dans le Goupil, pianote sur le clavier. L’écran se couvre de lignes inégales. Je t’écris de Lyon la vieille que farde le ciment La Saône et le Rhône mêlent leurs eaux sales Je t’ai quittée comme d’habitude mais cette fois C’est la bonne Dehors il va faire nuit à moins Qu’il fasse encore nuit Il y a longtemps Va quittons-nous vite Que je ne t’aime plus que tu ne m’aimes plus Cécilia s’est penchée sur l’écran, dévoilant ainsi la naissance de ses ...
    ... seins. Une bouffée de désir s’empare de David. Il suffirait de faire un pas, de coller son bas-ventre à cette paire de fesses, de glisser les mains sous le corsage. Il va le faire. Il le fait. Non ! Ils ont grossi, ces seins. Il y a un petit monstre dans ce ventre déjà un peu moins plat. Il est trop tard. — Ah ! Tu en as fait de la littérature… Son menton trop lourd tremble un peu. Ses yeux trop ternes se brouillent de larmes. Le pire serait de la prendre dans ses bras. David ne sait que se taire. — Bon. Je n’ai plus rien à faire ici.— …— Dis, c’est pour une autre ?— Non. Nous nous sommes trompés, voilà tout. Je t’aurais rendue très malheureuse. Tu es trop bien pour moi, tu mérites un gentil mari, fidèle et tendre. D’ailleurs tu l’as trouvé.— Et en plus, tu te fous de moi !… Mais n’importe qui, j’épouse ! N’importe qui ! Elle regarde le lit. Elle est capable de s’y jeter, et de me tendre les bras, pense David. Non. Elle renifle un bon coup, et elle fout le camp. Si ça se trouve, ils se reverront trente ans plus tard. * * * * * Liliane et Sophie sont à l’orée du bois, comme convenu, mais elles y sont venues en voiture, avec Stéphane, le frère de Liliane, qui gagne sa vie depuis qu’il a son BTS. — Stéphane a un jour de congé. Il nous emmène au lac. Laisse ton vélo ici. Belle manœuvre, pense David. Stéphane s’occupera de Sophie. Liliane, la fine mouche, m’aura pour elle toute seule. Quand même, Sophie dans les bras de Stéphane… Et je n’étais pas mécontent de les avoir toutes les ...
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