1. Après l'orage (1)


    Datte: 27/03/2019, Catégories: Hétéro

    Il tombait des cordes. Abrité sous l’auvent de l’entrée du cinéma-théâtre, j’attendais patiemment une problématique autobus. Fatigué de faire le pied de grue, je profitai d’une accalmie pour me lancer sous l’averse. Je marchais vite et je m’arrêtais souvent pour me protéger. Je sentais l’eau me dégouliner dans le dos et ma chemise légère me collait à la peau. Au moment où je cherchais un refuge, une voiture stoppa à ma hauteur. La portière s’ouvrit et une voix de femme m’interpella. — Montez vite. Je ne réfléchis pas et obéis sans un mot. — Vous êtes trempé. — Forcément, répondis-je — Que faites-vous par ce temps et en chemise ? — Je sors du cinéma. Il faisait beau quand je suis entré mais l’orage est arrivé. Je n’avais pas prévu et je n’ai que ma chemise. — Vous allez attraper la crève. On n’a pas idée. Je me tournai vers mon interlocutrice qui me sourit. Une courte chevelure rousse bouclée sur les épaules, un petit corsage fleuri et une jupe légère qui lui découvre le genou. J’aurais pu plus mal tomber, me dis-je. — Où habitez-vous ? — De l’autre côté de la ville. — Et vous êtes venu de si loin pour aller au cinéma ? — Cela m’arrive souvent. J’aime bien me promener, cela me change des livres. — Vous êtes étudiant, je présume ? — Oui, en dernière année. — Vous n’allez quand même pas rentrer chez vous dans l’état où vous êtes. — Que voulez-vous que je fasse ? — Vous êtes pressé? — Non, pas trop. Mais je n’aime pas rentrer trop tard. — Vous êtes un garçon sérieux. — Si vous ...
    ... le dites ! — Venez, je vous emmène chez moi. Vous allez vous sécher et prendre de quoi éviter la bronchite. Cela ne vous ennuie pas, j’espère ? — Vous êtes bien aimable mais je ne voudrais pas vous déranger. — Mais vous ne me dérangez pas, au contraire, cela me fait plaisir de rendre service à quelqu’un dans l’embarras. Elle me sourit franchement et dans le mouvement qu’elle fait pour changer de vitesse, sa main accroche sa jupe qui remonte assez pour me découvrir presque jusqu’en haut des cuisses. C’est vrai que j’aurais tort de refuser son aide. Elle n’a pas fait un geste pour rabaisser son vêtement. Il pleut toujours autant. En arrivant chez elle, je sors pour ouvrir la porte du garage puis la referme, tandis qu’elle me précède dans l’escalier qui mène au rez-de-chaussée. Je la suis de très près au point que je sens son parfum. En aurait-elle humecté son slip en sachant bien qu’elle cherchait l’aventure ? Sait-on jamais avec les femmes ? J’admire ses jambes qu’elle a fines et bien cambrées. En me penchant un peu, j’aperçois une petite culotte rose très fine qui ne cache presque rien. Elle me fait entrer dans une vaste pièce aux murs décorés d’estampes érotiques. Ça y est, je suis bien tombé sur une jolie fille qui cherche fortune. Elle m’invite à me déshabiller, sort puis revient avec un grand peignoir. — Mets-toi à l’aise si tu veux. Je vais faire sécher tes vêtements. Tu peux aussi prendre un bain chaud pour te remettre. Tiens ! Elle me tutoie. Elle sort. Je me déshabille ...
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